Les 10 termes les plus souvent recherchés au sujet des placements
Rédigé par L'ÉQUIPE INVESTISSEUR INSPIRÉ | Publié le 14 avril 2022
Rédigé par L'ÉQUIPE INVESTISSEUR INSPIRÉ | Publié le 14 avril 2022
À mesure que vous approfondirez vos connaissances en placement, vous remarquerez que certains termes reviennent très souvent. C'est une bonne indication de leur importance, mais on ne connaît pas toujours leur signification. Vous trouverez ci-dessous une liste des 10 termes, en investissement autonome, les plus souvent recherchés et les plus à la mode au Canada ainsi que leur signification.
La capitalisation boursière (ou « market cap » en anglais) désigne la valeur totale des actions d'une société, valeur qui se calcule en multipliant les actions ordinaires en circulation de la société par leur cours actuel. Les investisseurs équilibrent souvent leur portefeuille avec une combinaison d'actions de petite, moyenne et grande capitalisation boursière, puisque chacune possède des caractéristiques uniques qui peuvent contribuer à la réalisation de leurs objectifs à long terme.
Une option est un contrat conclu entre deux parties qui donne à leurs détenteurs le droit – ou « l'option » – d'acheter ou de vendre un actif sous-jacent à un certain prix pendant une période déterminée. La valeur d'une option est liée à l'actif sous-jacent, lequel peut prendre la forme d'actions, d'obligations, de devises, de taux d'intérêt, d'indices boursiers, de fonds négociés en bourse (FNB) ou de contrats à terme.
On distingue deux principaux types de contrats d'options : les options d'achat et les options de vente.
Les options sont attrayantes parce qu'elles sont généralement moins coûteuses que l'actif sous-jacent, et elles offrent une exposition aux fluctuations des cours de l'actif sans que l'investisseur soit détenteur de celui-ci.
(Il importe de bien comprendre les risques liés aux options avant de commencer à les intégrer à votre portefeuille. Pour en savoir plus à sujet, consultez notre Guide sur la négociation d'options.)
Les investisseurs se demandent souvent si une action peut être surévaluée ou sous-évaluée. L'une des mesures pour évaluer une action est le ratio cours/bénéfice d'une société (ratio C/B) qui exprime le rapport entre le prix de l'action d'une société et son bénéfice.
Une version courante du ratio C/B, appelée ratio cours-bénéfice sur une période mobile de 12 mois, est calculée en divisant le cours de l'action d'une société par son bénéfice par action « mobile » sur 12 mois. (L'expression « période mobile de 12 mois » désigne le suivi du cours moyen par action des quatre trimestres précédents ou des douze derniers mois.) Par exemple, une société dont les actions se négocient à 10 $ chacune et dont le bénéfice moyen est de 2 $ par action, aurait un ratio C/B de 5 (10 $/2 $ = 5).
En théorie, un ratio C/B élevé signifie que les investisseurs prévoient une plus forte croissance et qu'ils sont donc disposés à payer plus par action. Inversement, un faible ratio C/B pourrait indiquer qu'une action est sous-évaluée ou que les investisseurs ne s'attendent pas à une forte croissance de sa part. Cela dit, le ratio C/B d'une société n'est pas une donnée particulièrement utile si on ne peut le comparer à un autre ratio C/B; par exemple, celui d'autres sociétés du même secteur ou le ratio C/B historique de la société.
Une stratégie de placement visant à tirer profit d'une chute du cours des actions, la vente à découvert, est utilisée lorsque des investisseurs empruntent des actions auprès d'une société de courtage, puis les vendent immédiatement, dans l'espoir de les racheter plus tard à un prix plus bas. Si tout se passe bien, les actions sont rachetées à moindre prix puis rendues à la société de courtage, et l'investisseur conserve la différence de prix (moins les frais de courtage, bien entendu).
Bien sûr, tout ne se passe pas toujours bien. Si le cours des actions augmente, l'investisseur pourrait être obligé de les racheter à un prix plus élevé.
Vous voulez acheter des actions, mais n'avez pas assez d'argent dans votre compte? Vous pouvez emprunter sur la valeur des placements détenus dans votre compte en ouvrant un compte sur marge. Vous verserez des intérêts sur le prêt du courtier qui conserve les titres en guise de garantie. Tout revenu ou intérêt généré dans le compte peut être utilisé pour couvrir les coûts d'emprunt.
Si la valeur de l'action chute, vous pourriez recevoir un appel de marge et dans ce cas le courtier vous demandera de fournir des fonds supplémentaires à l'égard du prêt. Pour ce faire, vous devrez passer un ordre de vente, déposer des fonds ou transférer dans votre compte des titres admissibles aux achats sur marge. En revanche, si le cours de l'action augmente, votre compte pourrait afficher un excédent de marge que vous pourriez utiliser pour acheter d'autres actions.
Vous songez à la retraite? Vous auriez intérêt à vous renseigner sur les Fonds enregistré de revenu de retraite, ou FERR. Un FERR est un compte enregistré qui vous procure un revenu à partir des placements et de l'épargne de votre Régime enregistré d'épargne-retraite, ou REER. Les FERR sont semblables aux REER, en ce sens qu'ils offrent diverses options de placement ainsi qu'un report de l'impôt sur la croissance des placements, et que les fonds retirés sont imposables à titre de revenu. Contrairement aux REER, toutefois, vous ne pouvez pas verser de nouvelles cotisations dans un FERR, vous ne pouvez transférer que des fonds en provenance d'un REER ou d'un autre FERR.
Vous pouvez convertir votre REER (ou une partie de celui-ci) en un FERR à n'importe quel âge. Cependant, vous devez transférer tous les fonds de votre REER dans une option de revenu de retraite au plus tard le 31 décembre de l'année de vos 71 ans. Pour en savoir plus à ce sujet, lisez le Guide pratique sur les FERR.
Une façon d'investir consiste à prendre un montant forfaitaire en espèces et à l'investir en une seule fois. Son contraire s'appelle la technique d'achats périodiques par sommes fixes qui consiste à investir une somme déterminée à intervalles réguliers, peu importe les cours en vigueur. En payant parfois plus et parfois moins pour les actions, vous obtenez au bout du compte un prix moyen par action qui sera idéalement inférieur à la somme que vous auriez payée à un prix déterminé.
La technique d'achats périodiques par sommes fixes élimine la nécessité de prédire les mouvements du marché, ce qui s'avère difficile pour les experts, sans parler des investisseurs ordinaires. Cette technique est aussi commode, car elle permet « de configurer et de ne plus y penser ». Par contre, quand le marché est à la hausse, votre coût moyen peut augmenter en même temps que ce dernier. Par ailleurs, si votre objectif numéro un est de maximiser le rendement, certaines études suggèrent que la technique d'achats périodiques par sommes fixes peut parfois être moins efficace que celle des placements forfaitaires.
Lorsque vous cherchez des placements potentiels, vous avez peut-être remarqué qu'il existe des actions décrites comme des actions de croissance ou des actions de valeur. Le type de titres qui vous convient dépend avant tout de vos préférences personnelles.
Un moyen rapide de distinguer une action de croissance d'une action de valeur consiste à comparer leur ratio cours-bénéfice (C/B), souvent considéré comme une mesure de la surévaluation ou de la sous-évaluation d'une action.
De nos jours on ne peut pas acheter grand-chose avec quelques sous. D'ailleurs, qui possède encore des pièces d'un cent? Alors qu'en est-il des actions cotées en cents?
Les actions cotées cents (ou valeurs à quatre sous) se négocient habituellement à un cours de 5 $ ou moins, voire en fractions d'un cent dans le cas des actions dites à « trois zéros ». Elles ne sont généralement pas inscrites à la cote de bourses traditionnelles contrairement à d'autres titres de moins de 5 $ qui, eux, sont négociés par l'intermédiaire de la Bourse de Toronto ou du NASDAQ et qui respectent certaines normes rigoureuses en matière d'information et d'évaluation.
Certains investisseurs peuvent les trouver attrayantes en raison de leur énorme potentiel d'appréciation, par exemple, si une entreprise diffuse une annonce de produit excitante. Bien sûr, le contraire peut tout aussi bien se produire. La volatilité des actions cotées en cents les classe parmi les placements les plus risqués qui soient offerts. Elles peuvent aussi être très peu liquides, ce qui signifie qu'elles sont difficiles à acheter et à vendre au moment où vous le souhaitez.
Une SPI, ou société de placement immobilier, est une société qui détient ou finance des actifs immobiliers locatifs en utilisant le portefeuille groupé d'un ensemble d'investisseurs. Ces sociétés peuvent investir dans divers immeubles locatifs – incluant des immeubles résidentiels et commerciaux – et financer ou vendre des immeubles ou tirer un revenu d'hypothèques.
Vous pouvez acheter et vendre des parts dans des sociétés de placement immobilier cotées en bourse de la même façon que vous achèteriez et vendriez des actions, et recevoir des bénéfices similaires aux dividendes, mais ils sont imposés différemment. Pour en savoir plus, lisez : En quoi consiste une SPI?
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Bien que les méthodes utilisées pour formuler les projections semblent parfois nébuleuses, elles se fondent aussi sur la science.
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