Réflexions : Oui, on peut comparer les placements et les matchs des séries joués par les Canadiens

Cela faisait un bout de temps que le Canada n’avait pas eu l’occasion de voir l’une de ses équipes se rendre en finale de la Coupe Stanley. Encore plus de temps s’est écoulé depuis la dernière fois qu’une équipe nous a ramené la Coupe. (28 ans pour être précis!)

Alors que les Canadiens de Montréal affrontent le Lightning de Tampa Bay, nous avons pu tracer d’excellents parallèles entre le parcours de l’équipe et quelques grands principes de placement à envisager pour connaître du succès. Voici les trois plus importants à nos yeux :

Avoir une base solide

Dès le début des séries éliminatoires, les Canadiens avaient en place des piliers qui les aideraient à réussir (c’est-à-dire Price, Weber, Petry et Gallagher). Comme les spécialistes du hockey l’ont souligné, le directeur général de l’équipe, Marc Bergevin, semble avoir centré sa stratégie sur le gardien de but vedette, Carey Price, qui a signé un nouveau contrat de 84 millions de dollars américains il y a quatre ans. En tant que directeurs généraux de nos portefeuilles de placement, nous pouvons commencer par mettre en place des piliers de placement solides en fonction de nos objectifs, de la composition de l’actif qui nous convient et de la diversification voulue.

Apporter des changements stratégiques

Les investisseurs le savent : il est parfois essentiel de rajuster son portefeuille pour garder le cap sur ses objectifs. Il peut s’agir de changements mineurs aux fins de rééquilibrage ou de décisions stratégiques pour conserver ou vendre des placements. Eh bien, les fans des Canadiens de Montréal ont pu observer de nombreux changements stratégiques ou tactiques tout au long du plus récent parcours de l’équipe. Ceux qui ressortent du lot selon nous sont la nomination d’un nouvel entraîneur en chef en février, les rajustements à court terme (dans l’alignement des joueurs comme Armia, Perry et Staal, par exemple), et les repêchages qui nous ont apporté une nouvelle génération de talents (KK, Suzuki et Caulfield) afin de faire avancer l’équipe et de soutenir ses piliers.

Gérer les hauts et les bas

Ah, les émotions! Les fans des Canadiens (et les amateurs de hockey, en général) en vivent, des émotions, lors des bons et mauvais coups de la saison régulière. Sans parler des séries! (Vous rappelez-vous des hauts et des bas du début de la saison, alors qu’on ne savait pas trop où se situerait l’équipe à l’aube des séries?) De leur côté, les investisseurs peuvent avoir du mal à garder la maîtrise de leurs émotions quand le marché évolue en dents de scie. S’en tenir à un plan sans laisser les émotions faire obstacle à ses objectifs (que ce soit la retraite, l’achat d’une maison, ou la Coupe Stanley) peut s’avérer bénéfique, autant pour les joueurs et les partisans que pour les investisseurs.