Microtraitements pour votre portefeuille
Rédigé par Rita Silvan | Publié le 28 août 2019
Rédigé par Rita Silvan | Publié le 28 août 2019
De nos jours, changer les choses ne veut plus dire tout transformer. En matière de soins personnels, nous sommes à l'ère des microtraitements : administration de vitamines en intraveineuse durant 30 minutes, revitalisation de la peau par microperforations et autres traitements en vogue axés sur une santé optimale. Non seulement les approches « micro » peuvent être moins coûteuses et exiger moins de temps que les changements de grande ampleur, mais elles permettent de s'attaquer aux problèmes avant qu'ils ne deviennent trop sérieux. Les portefeuilles des investisseurs autonomes pourraient-ils aussi bénéficier de microtraitements? Des efforts réguliers pour peaufiner ou rééquilibrer un portefeuille pourraient aider à le maintenir en « bonne santé » et même permettre d'économiser temps et argent.
Les diverses catégories d'actifs (p. ex., actions, obligations, liquidités et titres immobiliers) ont tendance à se distinguer les unes des autres par leur rendement au fil des cycles du marché, de sorte que nombre d'investisseurs détiennent plusieurs types d'actifs. Pour déterminer la part du portefeuille à attribuer à chaque catégorie, l'investisseur tient compte de facteurs comme son horizon temporel, sa tolérance au risque, ses objectifs financiers et les revenus dont il a besoin. S'il a une grande tolérance au risque et dispose d'un horizon de placement à long terme, il pourra attribuer une plus grande part de son portefeuille à des actions, celles-ci ayant un potentiel de rendement plus élevé en raison du risque plus grand qui leur est associé. Un investisseur moins tolérant au risque pourra privilégier des types de placements associés à un rendement et à un risque plus faibles, comme les obligations. La composition de l'actif est un facteur clé de rendement et influe sur le rendement total des placements (gains en capital et revenus touchés par l'investisseur).
Rééquilibrer un portefeuille : une tâche pour vous?
Parfois, la composition de l'actif d'un portefeuille se met à s'écarter graduellement de la répartition initiale, ce qui entraîne une modification du profil risque-rendement. Prenons l'exemple d'un portefeuille dans lequel les actions et les obligations représenteraient respectivement 60 % et 40 % de l'actif. Si les actions affichent un rendement supérieur à celui des obligations, elles pourraient en venir à constituer 70 % de l'actif (contre 30 % pour les obligations), ou même davantage, ce qui exposerait le portefeuille à un risque plus élevé lié aux actions.
Rééquilibrer un portefeuille peut être une tâche difficile pour certains investisseurs, et cela pour diverses raisons – surtout lorsque des émotions font partie du tableau. Ainsi, durant un marché haussier, certains investisseurs ont du mal à renoncer aux gains encore possibles des actions. Ou encore, l'idée de subir une perte peut faire hésiter des investisseurs à vendre des placements même s'ils font piètre figure.
Lorsqu'un rééquilibrage s'impose, certains investisseurs commencent par examiner la pondération des grandes catégories d'actifs – actions, titres à revenu fixe (p. ex. obligations ou CPG) et liquidités – avant de passer à des rajustements plus légers. Voici trois façons simples de procéder à un rééquilibrage.
C'est sans doute la façon la plus simple de rééquilibrer la répartition de l'actif d'un portefeuille, et aussi la moins difficile sur le plan émotionnel. Choisissez simplement une date, par exemple le moment où, en fin d'année, vous faites votre planification fiscale. Le moment venu, posez-vous la question suivante : où en est mon portefeuille à l'heure actuelle? Si sa composition s'est trop écartée de ce qu'elle était au départ, il serait peut-être temps de vendre des placements dans les catégories dont la pondération est devenue trop forte dans le portefeuille, et d'acheter des placements dans les catégories dont vous voulez accroître la pondération.
Selon cette méthode, on examine les écarts entre la composition de l'actif et le plan initial. Commencez par déterminer les écarts que vous êtes prêt à tolérer. Par exemple, si vous décidez de tolérer un écart de 10 % dans un sens ou dans l'autre (surpondération ou sous-pondération), vous n'apporterez de modifications que lorsqu'une catégorie d'actifs s'écartera de plus de 10 % de sa pondération initiale. Posons comme hypothèse que les actions et les obligations représentent respectivement 60 % et 40 % de l'actif de votre portefeuille. Une tolérance de 10 % signifie que vous seriez disposé à accepter une proportion entre ces catégories allant de 70 %-30 % à 50 %-50 %, et que vous n'interviendriez qu'au-delà de ces limites. (Il est à noter qu'une telle approche exige un suivi attentif de l'évolution du portefeuille.)
Vous pouvez aussi décider d'examiner la composition de votre portefeuille à une certaine fréquence (par exemple, chaque année ou tous les six mois), mais de n'apporter de changements que si certaines limites ont été dépassées.
Quel est le juste milieu en matière de rééquilibrage d'un portefeuille? Bien qu'il n'y ait pas de bonne réponse à cette question, il est bon de garder certaines choses à l'esprit. Selon la composition de votre portefeuille, une intervention trop légère (ou l'absence de toute intervention) pourrait avoir pour effet de vous faire prendre plus de risques que vous ne le souhaitez; à l'inverse, si vous apportez une foule de petits changements, cela pourrait accroître le coût des commissions, et ainsi réduire le rendement global.
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