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Un investisseur s'étire devant son ordinateur.

Réflexions : Je ne sais pas quelle sera ma prochaine décision de placement et c'est correct ainsi

Rédigé par Nicholas Mizera | Publié le 25 juillet 2022

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Les indices américains ont sombré en territoire baissier cette année, certains ayant perdu plus de 20 % de leur valeur. Entre-temps, la hausse de l'inflation a pesé sur mon budget, et la Banque du Canada a récemment relevé son taux directeur de 100 points de base, soit la plus forte hausse depuis 1998.

Compte tenu de tout cela et du fait que j'en suis encore à mes premiers pas dans le monde des placements autogérés, je doute un peu (bon, beaucoup!) de mes prochaines décisions d'achat et de vente. Cette incertitude a commencé à me donner l'impression que je ne gérais pas suffisamment mes placements. Il se trouve que je les gère plus que je ne le pensais. Vous verrez ce que je veux dire.

Lorsque j'ai commencé à investir, j'ai lu quelque part que « ne rien faire » pouvait parfois être le meilleur plan d'action pour un investisseur. Le raisonnement était logique : les situations inattendues peuvent nous amener à prendre toutes sortes de décisions rapides susceptibles de mettre en péril nos plans de placement. (Ce phénomène est appelé propension à l'action, et il existe bel et bien!) Ainsi, afin de garder mon calme face à l'incertitude, j'ai décidé de résister à la tentation d'embellir mon portefeuille, et d'attendre que la volatilité diminue. Mais que faire en attendant?

J'ai récemment écouté une entrevue avec Stu Kedwell, premier vice-président, Actions nord-américaines, RBC Gestion mondiale d'actifs, dans laquelle il disait à mes collègues : « Les investisseurs prospères passent beaucoup de temps à observer. Et il y a une grande différence entre surveiller et ne rien faire. Surveiller, c'est faire quelque chose. »

Il a tout à fait raison. S'il y a bien une chose que les derniers mois m'ont apprise, c'est qu'il ne suffit pas d'acheter et de vendre pour être un investisseur autonome actif. Une grande partie de l'« investissement » peut se faire en recherchant, en surveillant et en trouvant de nouvelles idées.

Si vous faites partie de ceux qui ont ralenti le rythme de leurs investissements, ou si vous cherchez simplement des idées pour être un investisseur engagé en cette période de marché baissier – et peut-être de récession imminente – voici quelques astuces que j'ai utilisées pour continuer à optimiser mon plan de placement.

J'examine de plus près mes titres

Je pensais que ma pause me garderait hors ligne, et pourtant, je ne cesse de me connecter à mon tableau de bord et de consulter mon portefeuille. Plutôt que de survoler ce dernier, je me suis mis à l'examiner de près, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps. Je clique sur les pages Cote détaillée de chaque titre et je me plonge dans les données. Bien que beaucoup de mes placements soient dans le rouge (pouah!), un examen plus approfondi m'a permis de constater que beaucoup de sociétés dont je détiens des titres semblent s'être dotées de plans solides pour atténuer l'incertitude à venir. Cela m'a rassuré sur le fait que mon plan de placement semble fonctionner comme prévu.

Je m'engage dans mon rôle d'actionnaire

Étant donné que de nombreuses entreprises passent au crible et restructurent leurs équipes de direction, je me suis permis d'essayer quelque chose de nouveau récemment : voter en tant qu'actionnaire. J'ai reçu par la poste une lettre contenant des renseignements et un code QR menant au site Web de vote, ce qui m'a immédiatement poussé à effectuer une recherche Google sur les différents administrateurs et leurs projets. Cette expérience m'a rappelé qu'être un actionnaire consciencieux est une autre façon de s'engager en tant qu'investisseur. D'autres moyens consistent à participer aux rachats d'actions et aux téléconférences sur les bénéfices.

J'élargis mes connaissances

Lorsque je travaillais dans le secteur des médias, je prenais un peu de temps tous les matins pour me renseigner sur l'actualité – ce que les journalistes appellent « suivre l'actualité ». J'ai trouvé que c'était une bonne habitude à prendre comme investisseur. Même si je consultais déjà de nombreuses sources d'information sur les affaires et les placements, j'ai élargi mes horizons. J'ai trouvé des sources sur les placements qui remettent en question mes idées, je me suis abonné à de nouvelles infolettres et je me suis même connecté à un serveur de la plateforme Discord qui porte sur les placements.

Je planifie ma prochaine décision de placement

Je ne m'attends pas à ce que ce sentiment de paralysie persiste indéfiniment (du moins, j'espère bien que non!). Alors, je planifie déjà ce que je pourrais faire ensuite. Bien que les nouvelles de repli du marché et de récession soient déprimantes, je me suis aperçu que la volatilité du marché peut présenter des occasions pour les investisseurs bien préparés. En effet, les recherches semblent montrer que les investisseurs qui s'en tiennent à leur plan de placement en période de turbulence sont habituellement récompensés. Alors, pour l'instant, j'accumule des liquidités en vue de saisir des occasions futures lorsque je serai prêt.

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