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Quatre leçons à retenir sur les placements en 2025

Rédigé par L’ÉQUIPE INVESTISSEU INSPIRÉ | Publié le 10 décembre 2024

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S’il y a une chose dont les investisseurs peuvent être sûrs, c’est que les marchés et l’économie sont tout sauf ennuyeux. Entre une inflation qui baisse (enfin), une économie canadienne qui ralentit et un marché où de nombreuses actions se sont envolées - l’indice composé S&P/TSX et l’indice S&P 500 ont battu des records – plusieurs événements ont attiré l’attention des investisseurs cette année.

Mais que peut-on retenir de l’année écoulée? Une fois de plus, nous avons demandé à Eric Lascelles, économiste en chef à RBC Gestion mondiale d’actifs, de nous donner son point de vue sur les enseignements que nous pouvons tirer de cette année pour 2025 et au-delà.

Leçon no 1 : Le marché n’est pas l’économie
Si vous n’aviez prêté attention qu’aux marchés mondiaux cette année, qu’il s’agisse des marchés obligataires ou des marchés boursiers, vous auriez été plutôt satisfait pour vos finances. Entre janvier et novembre, l’indice S&P 500 a progressé d’environ 27 % et l’indice composé S&P/TSX a augmenté de plus de 20 %. Les prix des obligations ont aussi grimpé à mesure que les rendements diminuaient. Pourtant, la plupart des Canadiens affirment qu’ils ressentent un manque de stabilité financière1.

Cela pourrait être dû, en partie, aux difficultés de l’économie canadienne, le PIB n’ayant augmenté que de 1 % au troisième trimestre2. (À titre de comparaison, l’économie américaine a progressé de 2,8 % pendant la même période.) Selon M. Lascelles, ce décalage s’explique par le fait que les marchés ont tendance à être tournés vers l’avenir. En plus d’être capables d’anticiper une amélioration de la situation économique, ils sont influencés par de nombreux facteurs, comme les valorisations et le rendement individuel des entreprises. On doit en retenir qu’il est possible que la croissance de votre portefeuille soit supérieure à celle de l’économie. « Nous pouvons être mécontents de l’économie et reconnaître qu’il est logique que les marchés soient en hausse », note M. Lascelles. « Il est important d’en être conscient ».

Leçon no 2 : L’incertitude n’est pas toujours un facteur de volatilité
De nombreux investisseurs ont probablement entendu dire que « les marchés détestent l’incertitude ». Il y a une part de vérité dans cela (après tout, les actions ont chuté de plus de 30 % au début des mesures de confinement liées à la COVID-19), mais ce n’est pas toujours le cas. Cette année, par exemple, les marchés ont progressé malgré la grande incertitude générée par la guerre au Moyen-Orient, les tensions persistantes entre la Russie et l’Ukraine, un scrutin majeur aux États-Unis (il y a eu plus d’élections en 2024 dans le monde qu’au cours de n’importe quelle année précédente)3, les préoccupations liées à l’inflation, etc. « Les marchés peuvent prospérer et bien se porter en période d’incertitude, soutient M. Lascelles. On peut affirmer que l’incertitude ne va pas obligatoirement miner la croissance ».

Qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs? C’est une preuve supplémentaire que le chaos n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Ce n’est pas toujours facile, mais vous pouvez quand même gérer vos émotions en période d’incertitude.

Leçon no 3 : Ne sous-estimez pas le Canada
Selon M. Lascelles, ces dernières années ont été en général un peu difficiles pour notre pays. On a beaucoup parlé du manque de productivité et de la lenteur de la croissance économique, ainsi que de l’incidence de la hausse de l’immigration sur les prix de l’immobilier4. « Je me demande si le pessimisme qui règne au Canada n’est pas proche d’un sommet », affirme M. Lascelles. Le marché boursier canadien a également déçu au cours des deux dernières années, après un gain de 8,12 % en 20235 et une perte de 8,6 % en 20226. Mais après une année faste pour les actions canadiennes, la situation pourrait s’améliorer.

La chute des taux d’intérêt devrait alléger le fardeau financier des propriétaires canadiens; ceux qui devront renouveler leur hypothèque l’an prochain le feront à des niveaux moins élevés qu’il y a un an. Les Canadiens ont aussi épargné plus d’argent récemment7, et pourraient donc commencer à dépenser plus, ce qui devrait stimuler notre économie et les bénéfices des entreprises. Selon M. Lascelles, le pays a également un déficit plus faible et une dette publique moins élevée que les autres pays du G78. En outre, les élections fédérales en octobre 2025, voire avant, pourraient favoriser la croissance économique. Cela pourrait être une bonne nouvelle pour les Canadiens, qui ont tendance à avoir un portefeuille plus fortement pondéré en actions axées sur le marché intérieur que sur les marchés étrangers. « Le Canada est peut-être en train de venir à bout des facteurs économiques les plus difficiles », soutient M. Lascelles.

Leçon no 4 : Les obligations sont là pour durer
Les obligations ont fait leur retour en 2023, et il semble maintenant que les titres à revenu fixe soient là pour de bon. Alors que les taux d’intérêt devraient encore baisser, M. Lascelles pense qu’ils se stabiliseront dans une fourchette qui permettra encore aux investisseurs d’obtenir un rendement convenable sur leurs placements. Il s’agit d’un changement radical par rapport à la dernière décennie, lorsque les obligations permettaient souvent de compenser les fluctuations des portefeuilles, mais ne produisaient probablement pas beaucoup de revenus. « Pendant la majeure partie des 10 à 15 dernières années, les rendements étaient si faibles qu’il était très difficile de générer des résultats et encore plus difficile d’obtenir un rendement réel positif », explique M. Lascelles. « Tout le monde est maintenant en train de s’ajuster à ce qu’est un taux d’intérêt normal. Les taux semblent un peu plus élevés qu’ils ne l’étaient dans les années 2010, de sorte que l’occasion d’obtenir un rendement modéré sur le marché obligataire pourrait se présenter à nouveau ».

Dans l’ensemble, 2024 a été une année positive pour les placements. « Un large éventail d’investisseurs a obtenu de bons résultats cette année », note-t-il. « Les actions, les titres à revenu fixe, les autres instruments de crédit et les placements en espèces ont tous rapporté de l’argent ».

 

1. Source : Financial Resilience Institute, « Index shows only 24% of Canadians are Financially Resilient. 76% of Canadians have financial vulnerability and financial stress levels remain high » (en anglais seulment), « L'indice montre que seulement 24 % des Canadiens sont financièrement résilients. 76 % des Canadiens sont vulnérables financièrement et les niveaux de stress financier demeurent élevés » (traduction libre), Octobre 2023 

2. Source : CBC, « Canada's economy grew 1% in the third quarter from higher government, household spending » (en anglais seulement), « L'économie canadienne a progressé de 1 % au troisième trimestre en raison de l'augmentation des dépenses gouvernementales et des ménages » (traduction libre), Novembre 2024

3. Source : World Economic Forum, « 2024 is a record year for elections. Here's what you need to know » (en anglais seulement), « 2024 est une année record pour les élections. Voici ce que vous devez savoir » (traduction libre), Decembre 2023

4. Source : Leadership avisé RBC, « Immigration cuts will help narrow Canada's housing gap but won't solve crisis » (en anglais seulement), « Les réductions de l'immigration aideront à réduire l'écart en matière de logement au Canada, mais ne résoudront pas la crise » (traduction libre), Novembre 2024

5. Données extraites de S&P Capital IQ

6. Données extraites de S&P Capital IQ

7. Source : Trading Economics, « Canada Household Saving Rate » (en anglais seulement), « Taux d'épargne des ménages canadiens » (traduction libre), 2024

8. Source : Statista, « Government net debt of G7 countries as share of GDP from 2010 to 2024, by country » (en anglais seulement), « Dette publique nette des pays du G7 en part du PIB de 2010 à 2024, par pays » (traduction libre), 2024 

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