L'année des tarifs : du meilleur au pire
Rédigé par l'équipe de gestion du contenu | Publié le 11 avril 2018
Rédigé par l'équipe de gestion du contenu | Publié le 11 avril 2018
Guerres, luttes, impasses, tactiques, négociations... Ces mots reviennent souvent depuis quelques mois lorsqu'il est question de commerce international. Il ne s'est écoulé que quatre mois depuis le début de l'année, mais celle-ci pourrait bien rester gravée dans les mémoires comme l'« année des tarifs ».
Du moins, c'est le tableau que dépeint Eric Lascelles, économiste en chef, RBC Gestion mondiale d'actifs, dans un texte d'opinion paru dans le Globe and Mail la fin de semaine dernière.
« Les marchés financiers sont sur le qui-vive aujourd'hui, réagissant par des soubresauts à une succession de chocs touchant la sphère macroéconomique et le milieu des entreprises. Dans ce contexte, le protectionnisme joue un rôle particulièrement central et récurrent : celui du méchant. Quel est le pire que nous pouvons craindre au cours de l'année des tarifs? », demande-t-il.
M. Lascelles entreprend alors de cerner les aspects positifs, négatifs et très négatifs dans les facteurs à l'œuvre cette année. Voici quelques-uns de ceux qui retiennent son attention.
Certains pays s'emploient à approfondir les échanges commerciaux internationaux, dit M. Lascelles, qui donne entre autres les exemples suivants :
M. Lascelles rappelle cependant que chaque fois que la question du protectionnisme resurgit, il en résulte un flot de mauvaises nouvelles. Voici quelques exemples :
Même si M. Lascelles croit que le protectionnisme devrait tout au plus « avoir l'effet d'un frein désagréable sur la croissance mondiale », il avertit les lecteurs « qu'il faut tenir compte d'une probabilité d'environ 20 % que la situation dégénère au point d'engendrer un scénario beaucoup plus noir : une véritable guerre commerciale ».
« … avec un cycle économique qui prend de l'âge, le protectionnisme est indéniablement le principal facteur de risque macroéconomique pour l'année à venir », conclut-il.
Le commentaire complet d'Eric Lascelles a initialement paru dans le journal The Globe and Mail le 6 avril 2018 sous le titre The good, the bad and the ugly sides to the year of the tariff.
Voici des suggestions de lectures additionnelles sur la question des échanges commerciaux :
Pourquoi parle-t-on tant de guerre commerciale?
ALENA : cinq pierres d'achoppement pour le Canada
RBC Placements en Direct Inc., RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. et Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. RBC Placements en Direct Inc. est une filiale en propriété exclusive de Banque Royale du Canada et elle est membre de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières et du Fonds canadien de protection des épargnants. Banque Royale du Canada et certains de ses émetteurs sont reliés à RBC Placements en Direct Inc. RBC Placements en Direct Inc. ne fournit pas de conseils en placement et ne fait pas de recommandations concernant l’achat ou la vente de titres. Les investisseurs sont responsables de leurs décisions de placement. RBC Placements en Direct est un nom commercial utilisé par RBC Placements en Direct Inc. ®/MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada. RBC et Banque Royale sont des marques déposées de Banque Royale du Canada. Utilisation sous licence. © Banque Royale du Canada, 2018. Tous droits réservés.
Les renseignements fournis par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA) ont été tirés de sources que nous jugeons dignes de foi, toutefois aucune déclaration ni garantie, expresse ou implicite, n’est faite par RBC GMA, par RBC Placements en Direct Inc., par leurs sociétés affiliées ou par toute autre personne quant à l’exactitude, à l’intégralité ou au bien-fondé des renseignements obtenus auprès de tiers. Les opinions de RBC GMA représentent son appréciation en date du (6 avril 2018) ; elles sont modifiables sans avis et elles sont fournies de bonne foi, mais sans responsabilité à l’égard des erreurs ou omissions qui pourraient figurer dans les presents.
Les opinions exprimées dans cette publication sont d’intérêt général et ne reflètent pas nécessairement les opinions de RBC Placements en Direct. Par ailleurs, les produits, services et titres mentionnés dans cette publication sont offerts uniquement au Canada et dans les autres territoires où la loi autorise leur mise en vente. Si vous n’êtes pas actuellement résident du Canada, vous ne devez pas accéder à l’information accessible sur le site Web de RBC Placements en Direct.
Ce que les investisseurs devraient garder à l’esprit tant au moment présent qu’après l’élection
Voici cinq points que les investisseurs canadiens devraient garder à l’esprit d’ici le 5 novembre.
Dates, échéances, annonces et plus encore que les investisseurs autonomes doivent savoir.