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 Deux conteneurs d'expédition suspendus des chaînes qui se heurtent.

L'année des tarifs : du meilleur au pire

Rédigé par l'équipe de gestion du contenu | Publié le 11 avril 2018

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Guerres, luttes, impasses, tactiques, négociations... Ces mots reviennent souvent depuis quelques mois lorsqu'il est question de commerce international. Il ne s'est écoulé que quatre mois depuis le début de l'année, mais celle-ci pourrait bien rester gravée dans les mémoires comme l'« année des tarifs ».

Du moins, c'est le tableau que dépeint Eric Lascelles, économiste en chef, RBC Gestion mondiale d'actifs, dans un texte d'opinion paru dans le Globe and Mail la fin de semaine dernière.

« Les marchés financiers sont sur le qui-vive aujourd'hui, réagissant par des soubresauts à une succession de chocs touchant la sphère macroéconomique et le milieu des entreprises. Dans ce contexte, le protectionnisme joue un rôle particulièrement central et récurrent : celui du méchant. Quel est le pire que nous pouvons craindre au cours de l'année des tarifs? », demande-t-il.

M. Lascelles entreprend alors de cerner les aspects positifs, négatifs et très négatifs dans les facteurs à l'œuvre cette année. Voici quelques-uns de ceux qui retiennent son attention.

Les aspects positifs :

Certains pays s'emploient à approfondir les échanges commerciaux internationaux, dit M. Lascelles, qui donne entre autres les exemples suivants :

  • Accord de partenariat transpacifique – Un nouvel accord de libre-échange (sans les États-Unis) a été conclu entre le Canada et dix autres pays riverains du Pacifique.
  • Des accords commerciaux ont été conclus récemment entre l'Union européenne et le Canada, ainsi qu'entre l'Union européenne et le Japon.
  • ALENA – Bien qu'on n'ait aucune certitude concernant une entente finale, M. Lascelles estime que le risque d'une résiliation de l'Accord de libre-échange nord-américain n'est plus que de 15 % (après avoir atteint 40 % précédemment).

Les aspects négatifs :

M. Lascelles rappelle cependant que chaque fois que la question du protectionnisme resurgit, il en résulte un flot de mauvaises nouvelles. Voici quelques exemples :

  • Le président américain Donald Trump a déjà mis en place des tarifs sur le bois d'œuvre, les machines à laver, les panneaux solaires, l'acier et l'aluminium (à l'exception du Canada et du Mexique dans les deux derniers cas).
  • Les tarifs imposés récemment sur les importations chinoises sont beaucoup plus élevés que tout ce qu'on a vu par le passé (une taxe de 25 % sur 50 milliards de dollars US d'importations).
  • La tendance protectionniste n'est pas limitée aux États-Unis, souligne M. Lascelles, qui mentionne en particulier le Brexit.

Les aspects très négatifs :

Même si M. Lascelles croit que le protectionnisme devrait tout au plus « avoir l'effet d'un frein désagréable sur la croissance mondiale », il avertit les lecteurs « qu'il faut tenir compte d'une probabilité d'environ 20 % que la situation dégénère au point d'engendrer un scénario beaucoup plus noir : une véritable guerre commerciale ».

« … avec un cycle économique qui prend de l'âge, le protectionnisme est indéniablement le principal facteur de risque macroéconomique pour l'année à venir », conclut-il.

Le commentaire complet d'Eric Lascelles a initialement paru dans le journal The Globe and Mail le 6 avril 2018 sous le titre The good, the bad and the ugly sides to the year of the tariff.

Voici des suggestions de lectures additionnelles sur la question des échanges commerciaux :

Pourquoi parle-t-on tant de guerre commerciale?

ALENA : cinq pierres d'achoppement pour le Canada

ALENA : deux scénarios pour le Canada

Pourquoi parle-t-on tant du bois d’œuvre?

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