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Réflexions sur les placements : Orion nous offre son opinion sur les options

Rédigé par l'équipe de gestion du contenu | Publié le 2 mai 2019

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Peu importe la question posée à Orion S. concernant la négociation d'options, il aura une opinion. Mais pourquoi donc? À ses yeux, la clé de la négociation d'options consiste à avoir une opinion.

« Les options permettent d'exprimer votre point de vue. On peut se forger des opinions concernant le marché et possiblement être payé pour celles qui s'avèrent exactes », explique Orion.

Orion effectue des opérations sur options depuis environ dix ans. Dans l'ensemble, il se considère comme un investisseur en quête de croissance, mais ses fonds sont répartis dans des actifs axés sur la prudence, sur la croissance et sur le revenu, ainsi que, dans une moindre mesure, dans des actifs de spéculation.

Pour se lancer

La première incursion d'Orion dans le monde de la négociation d'options remonte à la période suivant l'obtention de son diplôme universitaire. Titulaire d'un diplôme en mathématiques et incertain des prochaines étapes à suivre, Orion laisse un cours de l'Institut canadien des valeurs mobilières susciter en lui un intérêt pour un produit financier dont il n'avait encore jamais entendu parler.

Au départ, c'est la théorie sous-tendant les options qui éveille son intérêt, mais sa fascination s'accroît alors qu'il a la chance d'aiguiser ses compétences au moyen d'un compte fictif. Le fait de consigner ses idées et d'observer quel serait leur résultat dans la vraie vie l'aide alors à comprendre certaines nuances de la négociation d'options. « On commence à observer des choses qui nous surprennent. On se dit alors : “Hein? L'action est en hausse alors que je croyais qu'elle chuterait.'' »

Diverses raisons poussent les investisseurs à se tourner vers les options dans le cadre de leur stratégie de placement. Celles-ci peuvent servir à essayer d'atténuer les pertes, à protéger les gains et à toucher des revenus; elles peuvent également permettre de profiter des variations du cours d'une action sans que l'investisseur détienne réellement celle-ci.

Les croyances

Les options permettent à Orion de concilier ses croyances à court terme à son point de vue à long terme en matière de placements.

« Je crois fermement que la stratégie d'achat et de conservation à long terme a fait ses preuves. Par contre, il m'arrive à l'occasion d'émettre au sujet du marché de solides hypothèses à court terme qui s'opposent à mes prévisions à long terme. Les options me permettent de prendre des mesures liées à mes anticipations à court terme, tout en ne perdant pas de vue mes prévisions à long terme », dit-il.

La spéculation et la couverture

Orion utilise les options à deux fins : la spéculation et la couverture.

« La première fois que j'ai utilisé des options, je l'ai fait à des fins spéculatives. L'option choisie me permettait, pour une action à 50 $, de ne pas verser la totalité du montant. Je pouvais effectuer un versement de seulement 5 $. C'est ainsi que j'ai commencé. Je me suis fait laver. Le fait que j'ai perdu mon argent peut sembler négatif, mais j'aurais perdu encore beaucoup plus si j'avais acheté l'action en tant que telle », dit-il.

De plus, il a souvent recours à des options pour se protéger contre la chute du cours d'une action qu'il détient. En général, il se forge une opinion concernant la trajectoire du cours d'une action, effectue une recherche concernant les options, puis passe à l'action.

« En général, j'y réfléchis lorsque les marchés sont à la hausse plutôt qu'à la baisse. » Orion aime se faire lui-même une idée du cours d'une action en surveillant les tendances comportementales de celle-ci au moyen de graphiques, d'analyses techniques et de son instinct. « Il y a toute une différence entre une idée et une bonne idée. Avec les options, il faut attendre qu'une occasion se présente ».

Son processus de réflexion

Orion n'effectue jamais une opération sur une option simplement pour le plaisir.

« Je pars d'un besoin stratégique au sein de mon portefeuille et j'effectue un travail à reculons afin de découvrir comment les options pourraient combler ce besoin », dit-il avant d'ajouter qu'il ne commence jamais par se dire : « Je veux effectuer une opération sur une option. »

Orion réserve une portion de son compte à la négociation d'options; il ne risque pas l'ensemble de son portefeuille.

« Les options sont un outil stratégique et non une stratégie en soi. Elles nous permettent “d'incliner'' notre portefeuille. Un portefeuille d'options en soi peut s'avérer très dangereux », selon lui.

Le bon moment

L'anticipation du bon moment est un facteur clé dans les décisions d'Orion concernant les options. « On peut avoir tout à fait raison quant à la stratégie à adopter, mais totalement tort quant au synchronisme de celle-ci. » Orion dit qu'il ne ressent pas le besoin de regarder son écran à tout moment pour consulter les options. Règle générale, il choisit plutôt des options assorties d'une échéance variant entre 45 et 90 jours, ce qui est suffisant pour que la stratégie porte ses fruits, à son avis.

Selon lui, nul besoin d'être mathématicien pour connaître du succès avec les options. Il laisse le marché faire la majorité des calculs à sa place. En d'autres mots, il est en mesure d'établir rapidement et efficacement le cours des titres en fonction des marchés. Il fait également appel à des analyses techniques; selon lui, les représentations graphiques peuvent fournir des renseignements utiles.

Les défis

Quelle est le plus grand défi, selon Orion? Il y en a deux, en fait. Premièrement, il faut restreindre ses choix : « Il y a tellement d'idées qui paraissent intéressantes et emballantes. » Deuxièmement, il lance une mise en garde contre le piège de la multiplication des opérations, dans lequel il est facile de tomber. « Il peut être tentant de se dire : “J'ai de l'argent qui dort...'' » Il souligne l'importance de plutôt se servir d'un besoin dans le portefeuille comme point de départ pour sa réflexion.

Un grand nombre d'investisseurs diront probablement que leurs décisions de placement les ont déjà gardés éveillés la nuit. Ai-je pris la bonne décision? Devrais-je vendre? Devrais-je acheter? En ce qui concerne les options, Orion ne se laisse pas gagner par la nervosité.

« Je ne ferais jamais quelque chose qui m'empêche de dormir la nuit. Si c'était le cas, je saurais alors qu'il est temps pour moi de faire autre chose », affirme-t-il.

Comme pour tout autre placement, des risques sont associés à la négociation d’options. De plus, on considère généralement que ces dernières font l’objet d’une stratégie plus complexe. Pour en savoir plus, consultez le « Guide sur la négociation d’options » à la rubrique Académie des placements.

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