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Un écran extérieur des marchés boursiers.

Que serait l’incidence d’une récession sur les marchés?

Rédigé par L’équipe Investisseur Inspiré | Publié le 22 juillet 2022

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Si les Canadiens devaient tirer ne serait-ce qu’un seul enseignement des deux dernières années, c’est que les marchés sont tout sauf prévisibles. Vu le repli récent des marchés boursiers et les tensions économiques continues, une récession est de plus en plus probable.

Dans un rapport publié le 7 juillet, les économistes de RBC indiquent que le Canada pourrait plonger dans une récession modérée en 2023 en raison du ralentissement économique causé par l’inflation, la pénurie de main-d’œuvre et la montée des taux d’intérêt.

La population canadienne craint une récession depuis quelque temps déjà. Selon un sondage réalisé plus tôt cette année par Nanos Research à la demande de Globe and Mail, quatre Canadiens sur cinq sont préoccupés ou assez préoccupés par la possibilité d’une récession. Ces craintes sont tout à fait justifiées : de nombreux jeunes professionnels ont atteint l’âge adulte durant la récession de 2008 et ont souffert de la chute du marché de mars 2020. Il n’est pas surprenant que les Canadiens soient nombreux à se montrer moroses.

Qu’entend-on exactement par « récession »? Selon la plupart des économistes, il y a récession lorsque le produit intérieur brut (PIB) recule deux trimestres de suite. Autrement dit, la production économique doit être à la baisse pendant six mois avant qu’une récession ne soit officielle.

Selon la définition ci-dessus, le Canada n’est pas actuellement en récession. Les dernières données trimestrielles sur le PIB montrent que l’économie au Canada a crû à un taux annuel de 3,1 % au premier trimestre, ce qui représente une baisse par rapport à la hausse de 6,6 % au quatrième trimestre de l’année précédente. Bien que la croissance ait été inférieure aux attentes, l’économie a tout de même continué à croître. Plus récemment, le PIB a enregistré un gain de 0,3 % en avril par rapport au mois précédent. Cela dit, les données préliminaires de Statistique Canada font état d’une baisse de 0,2 % au mois de mai. Les données définitives sur le PIB seront communiquées le 29 juillet.

Quelles sont les raisons de cette situation? L’économie évolue en montagnes russes depuis environ 26 mois, et la situation est encore cahoteuse. De plus, la hausse du coût de la vie frappe de plein fouet les ménages canadiens, ce qui alimente leur inquiétude à l’égard de l’avenir de l’économie. L’inflation a atteint son plus haut niveau depuis près de 40 ans. Les particuliers et les entreprises sont durement touchés. Dans le but de maîtriser l’inflation, la Banque du Canada hausse son taux directeur, ce qui se traduit par des coûts d’emprunt plus élevés.

Le PIB des États-Unis s’est contracté de 1,5 % en rythme annualisé au premier trimestre de 2022. Dans la dernière édition du #MacroMémo, Eric Lascelles, économiste en chef, RBC Gestion mondiale d’actifs, indique que le PIB devrait avoir fait du surplace au deuxième trimestre. « Cela signifie que même une légère déception au cours du deuxième trimestre pourrait se traduire par un deuxième recul trimestriel du PIB, ce qui correspond en règle générale à une récession », explique M. Lascelles.

« Le recul du PIB au premier trimestre était une baisse artificielle imputable à une situation étrange du côté des stocks et à une forte progression des importations, et non à un chavirement de l’économie. La plupart des statistiques économiques pour le deuxième trimestre ne semblent pas correspondre à une récession, quelles que soient les données sur le PIB. Autrement dit, aucune récession ne s’est produite, mais elle pourrait se produire au cours des 18 prochains mois », précise-t-il.

Quelles sont les répercussions sur les marchés boursiers?

En ce qui concerne le comportement des marchés boursiers, RBC Gestion de patrimoine explique qu’« il est important de savoir qu’il n’existe pas de modèle unique. En d’autres mots, chaque récession est différente. Les marchés boursiers ne montrent donc pas de comportement “typique” lors de telles périodes ».

Dans un rapport publié récemment, RBC Gestion de patrimoine formule les constatations suivantes :

  • Le rendement du marché peut varier considérablement en période de récession. Le recul moyen de l’indice S&P 500 a été de 32 % lors des 13 récessions précédentes, mais les baisses ont varié de 15 % à 57 %.
  • Historiquement, il n’existe pas de forte corrélation entre la durée des récessions et les chutes de l’indice S&P 500. Un déclin du marché plus faible que la moyenne est survenu lors d’une récession particulièrement longue (1981), certaines récessions de durée moyenne ont affiché des replis bien inférieurs à la moyenne (1948, 1953, 1960) et, à d’autres occasions, des récessions de plus courte durée que la moyenne ont été marquées par des reculs importants du marché (2001, 2020).
  • Ainsi, il n’existe pas de corrélation entre l’ampleur des récessions (selon les replis du PIB entre son sommet et son creux) et la gravité des baisses du marché.
  • Les données antérieures affichent toutefois une tendance très nette : à l’exception d’une seule récession depuis 1937, le marché boursier a atteint son creux avant la fin officielle de la récession. Cette constatation renforce notre adage selon lequel il est habituellement vain de tenter d’anticiper le creux du marché. Le marché atteint généralement son niveau le plus bas bien avant que les nuages économiques se dissipent, souvent lorsque les manchettes et les investisseurs font encore preuve de pessimisme.
  • Le rendement du marché en périodes de récession est grandement tributaire des baisses des bénéfices des sociétés et des tendances des valorisations. Ces aspects jouent un rôle important dans le cycle économique. RBC Gestion de patrimoine les abordera de nouveau lors de la publication des bénéfices des sociétés dans quelques semaines.

Pour lire le rapport complet, consultez l’article « Quelles sont les répercussions des risques de récession sur les actions ? » sur le site www.rbcwealthmanagement.com/fr-ca.

Pour connaître les derniers développements, cliquez sur « Commentaire boursier » sous l’onglet « Recherche » du site RBC Placements en Direct.

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