Dix leçons essentielles pour les nouveaux investisseurs
Rédigé par l’équipe de gestion du contenu | Publié le 16 octobre 2018
Rédigé par l’équipe de gestion du contenu | Publié le 16 octobre 2018
Entrer dans le monde du placement peut être une aventure à la fois passionnante et inquiétante. Malgré le sentiment d’autonomie et de prise en main de notre destinée que procure l’ouverture d’un compte de négociation, cela ne nous met pas à l’abri des doutes et de l’incertitude. C’est normal... Et l’incertitude peut nous éviter des comportements téméraires.
Chose certaine, tout nouvel investisseur a intérêt à savoir certaines choses qui peuvent lui rendre l’aventure plus agréable. Ne nous faisons pas d’illusions, il y a parfois des choix très difficiles à faire. Cela dit, ne perdez jamais de vue qu’il est possible de faire vos débuts en respectant les limites de votre zone de confort, puis d’apprendre au fil du temps.
Voici dix choses que vous devriez savoir avant de vous lancer dans l’aventure du placement autonome.
Ordre au marché, ordre à cours limité, ordre stop, ordre stop à cours limité... Plusieurs choix sont possibles au moment d’entrer un ordre. Même s’il est important de comprendre les particularités de chacun, les deux principaux types d’ordre – l’ordre au marché et l’ordre à cours limité – constituent un bon point de départ. En gros, avec un ordre au marché, vous payez (ou obtenez) le meilleur cours disponible au moment où votre ordre est reçu. Si le marché est fermé, vous obtiendrez le cours du marché du jour de négociation suivant. Mise en garde : le cours d’ouverture d’un jour de négociation peut être très différent du cours de fermeture du jour précédent. Un ordre à cours limité vous permet de déterminer le cours maximum que vous êtes disposé à payer pour acheter une valeur mobilière, ou, si vous désirez vendre une valeur, le cours minimum que vous êtes disposé à accepter. Un ordre à cours limité vous permet d’avoir une meilleure maîtrise de la situation; quant à un ordre au marché, il s’agit en général de la façon la plus rapide et la plus certaine de faire exécuter une opération.
À 9,95 $ l’opération, il ne faudrait pas sous-estimer l’impact des commissions sur vos profits. Être un investisseur autonome signifie que vous pouvez acheter autant (ou aussi peu) d’actions que vous le désirez, d’où l’importance de garder à l’esprit la question des commissions. Imaginons par exemple que vous avez décidé d’investir une somme de 100 $ prélevée sur chacune de vos paies. Une commission de 9,95 $ représente 9,95 % de chaque placement de 100 $ – et l’on ne tient compte ici d’aucune commission de vente. Cependant, cette même commission d’achat représenterait moins de 1 % d’un placement de 1 000 $.
Les marchés ont des règles concernant les délais de paiement et de livraison des actifs. L’application des règles tient compte du jour de l’opération ou transaction (« T »), auquel on ajoute (« + ») un nombre de jours ouvrables. Les délais sont normalement les suivants :
Actions, FNB et fonds communs de placement : T+2
Obligations : délai allant de T+1 à T+3
Fonds du marché monétaire : en général, T+1
CPG : en général, T+0
Options : T+1
Par exemple, si vous achetez une action le lundi (« T »), elle doit être payée au plus tard le mercredi (« T+2 »). Afin de vous éviter des frais imprévus, il est important de vous assurer que les fonds seront disponibles dans la monnaie appropriée à la date du règlement.
Si vous vendez une action le lundi, vous seriez censé pouvoir retirer l’argent de la vente deux jours plus tard (à moins que vous ayez un compte sur marge).
De nombreux comptes de placement en direct utilisent deux monnaies : le dollar canadien et le dollar US. Étant donné le large éventail de titres canadiens et américains disponibles (actions, options, actions privilégiées, nouvelles émissions, droits et bons de souscription), il est très important de savoir sur quel marché vous effectuez une opération. Par exemple, les actions cotées aux États-Unis doivent être achetées et vendues en dollars US.
Par conséquent, si vous achetez une action cotée aux États-Unis au moyen de votre compte canadien, le paiement sera prélevé en dollars canadiens – mais après l’application d’un taux de change, puisque l’action est libellée en dollars US. Si vous vendez ensuite l’action au moyen de votre compte canadien, le paiement en dollars US que vous recevrez sera converti en dollars canadiens – ce qui entraînera de nouveaux frais de change. Pour éviter ce genre de situation, on peut convertir de l’argent en dollars US, puis effectuer des opérations d’achat et de vente dans le volet américain de son compte.
Un investisseur peut décider d’emprunter afin d’effectuer des achats susceptibles d’accroître ses rendements (on parle alors d’achats sur marge). Avec un compte sur marge, l’investisseur peut emprunter en s’appuyant sur la valeur des placements détenus dans son compte. En misant sur l’emprunt pour accroître sa capacité d’investir, on peut acheter un plus grand nombre d’actions qu’on ne le pourrait normalement – et ainsi obtenir un rendement supérieur en période de marchés favorables. L’avantage de cette méthode tient au fait qu’on doit rembourser la somme empruntée, plus les intérêts, mais qu’on conserve les gains réalisés par les placements. Cela dit, il ne faut jamais perdre de vue que vous devez la somme empruntée – que les placements effectués soient fructueux ou non. Investir avec des fonds empruntés peut augmenter les rendements, mais aussi les pertes. Pour en savoir plus, consultez Comprendre les comptes sur marge.
En raison du nombre de choix possibles, il arrive que de nouveaux investisseurs achètent un placement dont ils ne comprennent pas tous les aspects – ce qui peut leur faire courir un risque supérieur à ce qu’ils désiraient ou prévoyaient. Il est important de faire des recherches afin de choisir des placements qui vous conviennent. Les rapports annuels et trimestriels des sociétés vous aideront à vous faire une idée de leur situation financière; de plus, vous trouverez dans les cotes détaillées une foule de renseignements allant des dividendes versés au coefficient bêta, en passant par le ratio cours/bénéfice.
Il est facile de se laisser influencer par l’agitation que génèrent les dernières tendances en matière de placement – en fait, c’est souvent ce qui amène les gens à ouvrir un compte de placement. Rappelez-vous cependant qu’il est très possible que le titre « chaud » de l’heure soit approprié pour votre ami ou votre collègue, mais pas nécessairement pour vous. Il est important de ne pas laisser l’appât du gain l’emporter sur une approche rationnelle. Comme investisseur, on ne peut pas contrôler les marchés, mais on peut contrôler ses impulsions.
Les ordres que donne l’investisseur sont souvent exécutés en plusieurs étapes. Par exemple, si vous donnez un ordre à cours limité afin d’acheter 600 actions, celles-ci pourront être achetées par blocs qui, une fois additionnés, correspondront au total. Par conséquent, lorsque vous vérifierez l’état de votre ordre, l’information affichée pourrait ressembler à ce qui suit :
300 « partiellement exécuté » (vous avez acheté 300 actions et il en reste 300 à acheter)
200 « partiellement exécuté » (vous avez acheté 200 actions de plus, et il en reste 100 à acheter)
100 « exécuté » (vous avez acheté 100 actions et il en reste 0 à acheter; l’ordre est maintenant entièrement exécuté)
S’il n’y a pas suffisamment d’actions offertes au cours que vous désirez, votre ordre pourrait arriver à expiration même s’il n’est que partiellement exécuté.
Tout comme vous pouvez constamment vérifier les placements de votre portefeuille afin de savoir combien d’actions vous détenez, il est bon de prendre l’habitude de vérifier vos ordres. Il vous suffira de quelques secondes pour consulter l’état d’un ordre avant de mettre fin à une session en ligne; c’est aussi la première façon de savoir si un ordre a été refusé. Des ordres peuvent être refusés pour diverses raisons, dont l’interruption temporaire des opérations sur les marchés et l’utilisation d’échelons de prix invalides.
Même si vous prenez vous-même vos décisions de placement, le service à la clientèle de votre maison de courtage peut vous aider à comprendre certains concepts ou vous expliquer certaines questions ou procédures techniques. Si vous n’arrivez pas à trouver la réponse à une question, appelez l’équipe de soutien de votre maison de courtage. Cela pourrait vous éviter des maux de tête.
Certaines personnes achètent uniquement des placements qui leur plaisent. Par exemple, une personne soucieuse de protéger l’environnement pourra éviter les secteurs considérés comme peu écologiques. D’autres investisseurs seront moins sensibles à ce type de préoccupations et choisiront plutôt de suivre le principe « Acheter la rumeur, vendre la nouvelle ». Quelle que soit votre approche, vous vous sentirez plus à l’aise avec vos décisions et moins inquiet des fluctuations lorsqu’il s’agira de placements auxquels vous croyez – et qui cadrent avec votre compréhension de votre horizon temporel et de votre tolérance au risque. Mais rappelez-vous, rien ne peut remplacer votre collecte d’information au sujet des titres que vous achetez (voir à ce propos le point 6 ci-dessus!).
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