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Des gens font la file devant une boutique Apple.

Quel est le principe à la base du dicton « Acheter la rumeur, vendre la nouvelle »?

Rédigé par Rita Silvan | Publié le 13 septembre 2017

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Dix ans après le lancement du modèle original du iPhone, Apple Inc. vient de lancer le « modèle anniversaire » de l’appareil. Comme la plupart des lancements technologiques très médiatisés, l’événement a été précédé de nombreuses rumeurs concernant les caractéristiques ultrasophistiquées et le prix du nouvel appareil. De toutes parts, on a discuté avec passion d’innovations comme la reconnaissance faciale (remplaçant le lecteur d’empreintes digitales), la recharge sans fil et une nouvelle caméra ultramoderne, ainsi que du prix prévu de 1 000 $ ou plus. La veille du lancement du tout dernier iPhone, le titre d’Apple a clôturé en hausse – une hausse attribuable en partie au phénomène illustré par le dicton « Acheter la rumeur, vendre la nouvelle ».

Comment cela fonctionne-t-il?

En gros, ce dicton repose sur l’opinion selon laquelle le cours d’un titre est souvent porté à s’apprécier à la faveur des rumeurs qui précèdent une nouvelle, pour ensuite fléchir sous l’effet des prises de profits une fois la nouvelle publiée.

À retenir…

L’humain étant un animal social, notre comportement est facilement influencé par celui des autres. Lorsque d’autres investisseurs se mettent à acheter des actions d’une société, il est facile de penser qu’il serait bon de les imiter. Cette attitude est due à ce qu’on appelle l’instinct grégaire. Les rumeurs concernant le lancement de nouveaux produits, les fusions et acquisitions, ou encore la transformation d’une société cotée en société fermée, peuvent stimuler temporairement l’appétit des investisseurs.

« On peut se mettre à craindre de laisser filer une belle occasion. »

Il peut parfoit être difficile de rester à ne rien faire quand le cours d’une société grimpe – on peut se demander pourquoi on n’en profite pas. On peut se mettre à craindre de laisser filer une belle occasion. Et cette crainte – appelée le « syndrome fomo  » (acronyme de l’expression anglaise fear of missing out) – peut l’emporter sur notre capacité de raisonner de façon rationnelle. On se met alors à courir avec le troupeau en achetant un titre en pleine ascension. C’est ce qu’on entend par « acheter la rumeur ».

Mais qu’en est-il de l’autre partie du dicton (« vendre la nouvelle »)? Si, lors de son lancement, un produit est jugé moins emballant que prévu et qu’au final la demande reste tiède, ou si les marchés jugent que le cours du fabricant est surévalué, les investisseurs peuvent se retirer en masse. Parfois, même si un événement est à la hauteur des attentes élevées qui l’ont précédé, il est possible qu’un titre se replie après l’événement – en raison des prises de profits d’investisseurs désireux de tirer parti des hausses antérieures du cours.

On ne sait jamais précisément ce qui arrivera tant qu’une nouvelle n’est pas publiée officiellement. Par conséquent, si vous êtes tenté d’« acheter la rumeur », il pourrait être judicieux d’examiner plus en détail si le placement convient à votre portefeuille et votre tolérance au risque.

Cet article a été mis à jour le 27 septembre.

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iPhone et iPod touch sont des marques de commerce d'Apple Inc., déposées aux États-Unis et dans d'autres pays.

Les opinions exprimées dans cette publication sont d'intérêt général et ne reflètent pas nécessairement les opinions de RBC Placements en Direct.

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