Cinq habitudes à adopter pour tenir l'épuisement professionnel à distance
Rédigé par Sarah Treleaven | Publié le 19 juillet 2021
Rédigé par Sarah Treleaven | Publié le 19 juillet 2021
Plus d'un an après le début de cette pandémie mondiale, on commence à entendre parler non seulement d'un possible retour au bureau, mais aussi d'une possible vague de démissions qui déferlera quand la crise sera derrière nous. Pour de nombreux travailleurs qui n'en peuvent plus des vidéoconférences, qui doivent s'occuper des enfants pendant qu'ils travaillent de la maison, ou qui ont tout simplement l'impression de ne plus pouvoir tenir le rythme, l'épuisement professionnel est une menace bien réelle.
L'un des premiers signes d'épuisement, c'est d'avoir l'impression de faire du surplace. Et c'est un sentiment qui peut avoir une incidence sur toutes les sphères de la vie, qu'il s'agisse de prendre sa douche le matin ou de prendre les bonnes décisions de placement. L'épuisement a souvent des répercussions sur la vie personnelle, mais c'est un état qui émane habituellement de la vie professionnelle.
« Frapper un mur » : voilà comment Marie Åsberg, psychiatre et spécialiste de l'épuisement à l'Institut Karolinska de Stockholm, décrit le phénomène. En 2019, l'Organisation mondiale de la Santé a défini l'épuisement professionnel comme étant un phénomène lié au travail qui comporte trois grandes dimensions :
Cette année-là, l'entreprise de recrutement Accountemps a mené un sondage dans lequel environ 95 % des travailleurs canadiens ont dit se sentir au moins « quelque peu » épuisés professionnellement. (Et c'était avant la pandémie mondiale.) Que faire alors quand on a l'impression de ne jamais en faire assez? Voici cinq traits communs aux gens qui arrivent à tenir l'épuisement professionnel à distance.
Bien dormir
Beaucoup diront que c'est plus facile à dire qu'à faire. Quoiqu'il en soit, dormir suffisamment est essentiel pour à peu près toutes les autres activités. Et c'est l'un des meilleurs moyens de réduire le risque d'épuisement professionnel. Selon une étude publiée dans le Journal of Occupational Health Psychology, le manque de sommeil est l'un des principaux signes annonciateurs d'épuisement professionnel. Il y a plusieurs façons de s'assurer un sommeil plus réparateur : ne laissez pas votre ordinateur portable dans la chambre, utilisez une appli qui diffuse du bruit blanc, essayez une couverture lestée; bref, faites tout le nécessaire pour vous reposer bien comme il faut.
Avoir des rituels pour séparer le travail de la vie personnelle
Beaucoup d'employés travaillent de la maison en ce moment. Or, le télétravail peut brouiller les frontières entre vie personnelle et vie professionnelle, si bien que certains manquent de temps pour se reposer et recharger leurs batteries. On cite souvent une recherche de l'Université de l'État d'Arizona qui recommande de créer des rituels pour diviser la journée en plusieurs segments. Pensez à un rituel réalisable : par exemple, vous pourriez marquer la fin de votre journée de travail avec une marche dans un parc, un bain relaxant, ou encore quelque chose de tout simple comme la préparation du souper. Plus votre rituel sera agréable, plus vous sortirez du mode « bureau » facilement.
Reprendre les choses en main en se parlant à soi-même
Le sentiment de ne pas avoir assez de reconnaissance peut empirer l'accablement et l'anxiété. Les télétravailleurs en particulier peuvent facilement se sentir invisibles, insatisfaits ou dévalorisés maintenant que les vidéoconférences ont remplacé les contacts en personne. Or, le manque de reconnaissance peut entraîner un flux de pensées négatives dévastateur qui ne fait qu'aggraver la situation.
Le truc, c'est de changer de monologue intérieur. Selon l'autrice Alice Boyes, qui est aussi une spécialiste de l'anxiété, on peut effectivement se sentir plus calme et en maîtrise de soi en améliorant son discours intérieur. Voici deux des mantras qu'elle recommande :
« Même si j'ai beaucoup de choses à faire, je peux seulement me concentrer sur celle que je suis en train de faire. Comme ça, je me sentirai mieux. »
« Quelle est la meilleure façon d'agir en ce moment? »
Ces deux mantras vous aideront à accepter vos limites et à trier vos tâches par ordre de priorité, pour ainsi avoir l'impression d'avancer. (Vous trouverez d'autres moyens de rendre vos pensées plus positives dans l'article La magie du discours intérieur : Vous en savez plus que vous ne le croyez.)
En parler à d'autres personnes
Les gens au bord de l'épuisement professionnel sont nombreux à souffrir en silence. Souvent, ils hésitent à parler de leurs difficultés à ceux qui les entourent parce qu'ils ont honte, sont anxieux ou se sentent impuissants. Les spécialises s'entendent toutefois sur une chose : il faut absolument demander de l'aide avant qu'il ne soit trop tard. En effet, il est important de ne pas internaliser le problème, d'autant plus que le manque de contacts sociaux actuel peut empirer la situation. Demandez à vos proches de vous aider à trouver un plan et n'hésitez pas à consulter un professionnel, surtout si le sentiment d'accablement est très fort. Vous devrez peut-être apporter de petits changements dans votre vie personnelle et votre vie professionnelle.
Faire la part des choses
Selon deux professeures de l'Université de l'État d'Arizona, Margaret M. Luciano et Joan F. Brett, « la plupart des solutions à l'épuisement professionnel ne sont pas universelles ». Donnez à votre famille, à vos amis et à vos collègues la chance de vous montrer qu'ils ont votre bien-être à cœur.
N'oubliez pas que le problème, ce n'est pas vous – c'est tout. Il est parfois utile d'avoir une vue d'ensemble. L'épuisement professionnel se limite rarement à la personne qui en souffre. C'est le fruit de plusieurs facteurs qui ont convergé et qu'il faut modifier.
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