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Image de pièces de monnaie affublées de jambes marchant vers une chambre forte ouverte

Les actions à dividendes vous intéresse? Voici ce qu’il faut savoir

Rédigé par L’ÉQUIPE INVESTISSEUR INSPIRÉ | Publié le 12 mai 2025

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La baisse des taux d’intérêt au cours des derniers mois a pesé sur le rendement de nombreux actifs, comme les certificats de placement garanti (CPG) et les obligations qui ont reculé. Certains investisseurs envisagent donc à nouveau d’investir dans des actions à dividendes afin d’accroître potentiellement leurs rendements.

« Énormément d’argent a été placé dans des CPG parce qu’ils offraient un taux garanti de 5 %, explique Irene Fernando, cocheffe des actions nord-américaines et gestionnaire du Fonds canadien de dividendes RBC, aux côtés de Sarah Neilson. Mais avec la baisse des taux d’intérêt, il n’est plus possible d’obtenir ces taux et il faut chercher ailleurs pour obtenir un rendement semblable. »

Les dividendes peuvent être attrayants parce qu’ils offrent aux investisseurs un flux régulier de revenu qu’ils peuvent encaisser ou utiliser pour acheter d’autres actions de la même société. Cependant, il y a des différences entre les sociétés qui versent des dividendes. Avant d’acheter les actions à dividendes d’une société, il est important d’en comprendre le fonctionnement.

Les tenants et les aboutissants des dividendes
Certaines sociétés versent des dividendes – généralement sous forme de versements périodiques aux actionnaires à partir de leurs bénéfices – afin d’inciter les investisseurs à acheter leurs actions ou de récompenser les détenteurs de leurs actions. Les sociétés qui versent des dividendes sont celles qui ont distribué un dividende par action au cours des 12 derniers mois, et les sociétés qui augmentent leurs dividendes sont celles qui ont l’habitude d’augmenter périodiquement leurs versements de dividendes au fil du temps. Les sociétés de croissance, quant à elles, s’efforcent de réinvestir une grande partie de leurs bénéfices dans leurs activités plutôt que de les distribuer à leurs actionnaires.

En général, mais pas toujours, les sociétés qui versent des dividendes sont stables, à croissance plus lente, et peuvent tirer leur épingle du jeu dans la plupart des contextes économiques. Cela s’explique notamment par le fait qu’elles ont besoin de flux de trésorerie stables pour effectuer des versements périodiques. Comme les investisseurs comptent sur ces distributions pour augmenter leur rendement global, si une société court le risque d’une diminution de son dividende, le cours de son action peut chuter considérablement, explique Mme Neilson.

Puisque les sociétés qui versent des dividendes sont stables, le cours de leur action a tendance à ne pas s’apprécier aussi rapidement que pour les sociétés de croissance. Les sociétés canadiennes dont les dividendes augmentent ont toujours eu tendance à surpasser le TSX à long terme – comme ce fut le cas au cours des dix et vingt dernières années.

Cela ne signifie pas que les sociétés qui versent des dividendes ne peuvent pas produire des rendements généreux. « Les dividendes sont un formidable outil de capitalisation », explique Mme Fernando, qui souligne que ces versements peuvent considérablement augmenter le rendement global lorsqu’ils sont réinvestis d’une année à l’autre.

Plus qu’un chiffre
Le rendement en dividendes, exprimé en pourcentage, indique combien une société verse aux actionnaires par rapport au cours de son action. Si une société verse 5 dollars de dividendes par an sur une action qui se négocie à 100 dollars, son rendement est de 5 %. Certains pensent qu’il faut acheter les actions affichant le rendement en dividendes le plus élevé, mais cette décision doit tenir compte de bien d’autres facteurs et ne pas reposer que sur un chiffre élevé.

Il ne faut pas seulement se fier au rendement en dividendes pour s’informer du versement, parce que, lorsque l’action baisse, le rendement en revenu augmente et vice versa. Par exemple, si le cours de cette même action qui verse un dividende annuel de 5 dollars tombe à 50 dollars, son rendement en dividendes est désormais de 10 %. Bien que cette situation puisse paraître séduisante, elle peut aussi poser un risque supplémentaire. « Il faut comprendre ce qui sous-tend un rendement en dividendes élevé, explique Mme Neilson. Il pourrait indiquer un faible potentiel de croissance et de réinvestissement dans la société. » Dans certains cas, il pourrait indiquer que la société pourrait ne pas être en mesure de continuer à effectuer ses versements actuels et est susceptible de réduire son dividende.

Pour savoir si une société peut maintenir son dividende, on peut examiner son ratio de distribution, qui indique la part du bénéfice net de la société (les charges, les intérêts et l’impôt déduits des bénéfices) qui est versée aux actionnaires. Si le ratio de distribution d’une société est supérieur à 100 %, cela signifie qu’elle distribue tous ses bénéfices sous forme de dividendes et qu’elle peut avoir recours à d’autres sources de financement, comme l’endettement, ajoute Mme Fernando.

Cela dit, un ratio de distribution élevé n’est pas toujours préoccupant, et les chiffres peuvent varier d’un secteur à l’autre. Par exemple, Bloomberg estime le ratio de distribution moyen des six plus grandes banques canadiennes à 51 % en date d’avril 2025, tandis que celui des dix premières sociétés canadiennes de services publics en fonction de la capitalisation boursière est de 68 %. Le ratio des banques est plus faible parce qu’elles ont besoin de capitaux pour faire croître leurs activités par l’intermédiaire des prêts et d’autres investissements, explique Mme Fernando, tandis que les sociétés de services publics génèrent des flux de trésorerie fiables au moyen de factures mensuelles.

En règle générale, un ratio de distribution inférieur à 100 % est avantageux, car cela signifie que la société dispose au moins d’un peu d’argent à réinvestir dans ses activités ou de liquidités en cas de ralentissement. « Nous recherchons des sociétés capables de générer des flux de trésorerie constants et croissants pour soutenir les versements de dividendes, se garder une marge de manœuvre afin de pouvoir réinvestir dans leurs activités et éviter d’être prises au dépourvu en période de volatilité des bénéfices », explique Mme Neilson.

Croissance des bénéfices et des dividendes
Pour Mmes Neilson et Fernando, l’idéal serait qu’une société augmente ses bénéfices et ses dividendes chaque année. « Si les bénéfices augmentent et que les dividendes augmentent parallèlement, le rendement peut être stable », explique Mme Fernando, qui souligne qu’un rendement de 4 % aujourd’hui devrait théoriquement se maintenir à 4 % dans trois ans si les dividendes augmentent au même rythme que les bénéfices et si les valorisations ne changent pas radicalement. Les rendements peuvent toutefois varier en fonction des événements économiques (comme les ralentissements ou les récessions), des taux d’intérêt des banques centrales, etc. Le cours des actions augmente aussi souvent avec les bénéfices, et « si les bénéfices augmentent de 7 % par an [plus un rendement en dividendes de 4 %], le rendement global est de 11 %. »

Bien sûr, des raisons peuvent expliquer pourquoi une société n’augmente pas ses versements – par exemple, si les taux d’intérêt augmentent, les sociétés financières peuvent maintenir leurs dividendes une année parce qu’elles doivent réserver de l’argent pour d’éventuelles défaillances. « La rigueur reste toujours de mise, dit Mme Fernando.

Une société qui en manque et qui réduit son dividende peut souvent voir les investisseurs se détourner de son action. Plusieurs années peuvent s’écouler avant qu’une société ne récupère les actionnaires qu’elle a perdus après une diminution de son dividende, car l’incertitude est plus grande », ajoute Mme Neilson.

Diversification grâce aux dividendes
Si vous détenez des actions à dividendes, vous pouvez choisir de recevoir un versement en espèces. Vous pouvez aussi envisager de vous inscrire au programme de réinvestissement des dividendes (PRD)1,2, qui réinvestit automatiquement tout versement dans la société dont il émane, ce qui vous permet d’obtenir des actions supplémentaires. Cette stratégie, que de nombreuses sociétés autorisent – mais pas toutes –, permet d’augmenter facilement le nombre d’actions de la société en question dans votre portefeuille sans avoir à les acheter vous-même. Si vous recevez un dividende de 10 dollars et que l’action coûte 10 dollars à l’achat, vous obtiendrez une action de plus. Pour en savoir plus sur le PRD, cliquez ici.

Pour conclure, si les actions à dividendes peuvent fournir un revenu périodique et être potentiellement moins volatiles que les actions de croissance, les sociétés de croissance peuvent parfois offrir une appréciation plus rapide du cours de leur action. « On peut envisager de détenir les deux, suggère Mme Fernando à propos des actions à dividendes et de croissance. Les unes peuvent rapporter plus d’élan dans un portefeuille, et les autres offrent un potentiel de capitalisation ou de revenu. Les actions à dividendes sont souvent recherchées par les investisseurs qui souhaitent une croissance stable et régulière de leur revenu en contrepartie d’une volatilité moindre lors des périodes économiques plus difficiles. »


Sources
* RBC Gestion mondiale d’actifs Inc., « The power of dividends » (en anglais seulement), « le pouvoir des dividendes » (traduction libre), mars 2025

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© Banque Royale du Canada, 2025.

1. Les dividendes versés au titre du PRD peuvent être assujettis aux exigences de la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada). Il vous incombe de veiller au respect de toutes les exigences ou obligations fiscales qui s’y rattachent.

2. La liste des titres admissibles au PRD peut être modifiée à tout moment, sans préavis. RBC Placements en Direct achètera uniquement des actions entières. Certaines exclusions peuvent s’appliquer. Certains titres admissibles tels que les actions privilégiées et les actions ordinaires avec droit de vote ne seront pas réinvestis en parts supplémentaires du même titre, mais plutôt en actions ordinaires sous-jacentes sans droit de vote ou en titres similaires.

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