La mystérieuse volatilité qui hante les marchés
Rédigé par l’équipe de gestion du contenu | Publié le 25 octobre 2018
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Après une période de calme relatif sur les marchés boursiers d’avril à septembre, la volatilité a soudain refait surface récemment, entraînant d’importants reculs de l’indice S&P 500 et de l’indice composé S&P/TSX plus tôt en octobre. Les marchés ont semblé chuter en moins de temps qu’il n’en faut à un enfant pour dévorer une barre de chocolat reçue à l’Halloween.
Toute flambée de volatilité peut être due à une multitude de facteurs, et il est rare qu’elle n’ait qu’une seule cause. Dans un commentaire au sujet du repli survenu en octobre, Eric Lascelles, économiste en chef de RBC Gestion mondiale d’actifs, déclare : « Une part de mystère demeure quant à la raison pour laquelle le marché boursier a choisi une semaine en particulier pour se replier aussi fortement. » L’allusion au mystère semble tout à fait de circonstance en cette période entourant l’Halloween.
Voulant contribuer à élucider ce mystère, M. Lascelles ajoute : « Un tissu de théories explique la chute des marchés boursiers. » Jetons un coup d’œil à ces théories.
Imaginons que les marchés et l’économie sont comme les serpents des costumes de Méduse qu’il vous arrive peut-être de voir à votre porte à l’Halloween : ils forment un amas de tentacules constamment en mouvement qui alimente le système. (Ne craignez rien, vous ne risquez pas d’être transformé en pierre en lisant ces lignes.) Voici certains des principaux facteurs qui, selon M. Lascelles, ont pu freiner les marchés boursiers au cours des dernières semaines :
Lascelles souligne que le mois d’octobre est « reconnu pour ses fluctuations boursières importantes », et que les marchés boursiers reculent habituellement avant les élections de mi-mandat aux États-Unis. Le climat de la campagne de cette année a d’ailleurs été particulièrement acrimonieux.
« Nous devons admettre que même avec le recul, on ne peut véritablement prétendre expliquer avec exactitude l’évolution des marchés financiers », met en garde M. Lascelles. Les raisons énumérées ci-dessus sont toutes des hypothèses parfaitement raisonnables pouvant expliquer la débandade qu’ont connue les marchés dans les semaines précédant l’Halloween. Toutefois, il est impossible d’établir un lien précis entre l’un de ces phénomènes et ce repli, poursuit-il.
Il existe toujours un potentiel de volatilité sur les marchés boursiers, et il est généralement difficile ou impossible d’en cerner les causes. Par exemple, le remplacement réussi de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) par un nouvel accord commercial élimine de nombreuses incertitudes qui pesaient sur l’économie, et cela aurait pu entraîner une forte hausse des marchés boursiers. Or, ce n’est pas ce qui est arrivé dans les semaines qui ont suivi la signature du nouvel accord.
« Il s’avère que les marchés financiers connaissent occasionnellement des cercles vertueux ou vicieux, enregistrant des hausses ou des baisses supérieures aux attentes raisonnables alors que chaque changement d’humeur du marché s’appuie sur le précédent, ajoute M. Lascelles. Il y a toujours un mélange d’éléments favorables et défavorables dans l’économie mondiale à tout moment donné, et il est rare qu’un côté l’emporte haut la main sur l’autre. »
Les adultes comme les enfants ont souvent beaucoup de plaisir à se plonger dans l’ambiance « sombre » de l’Halloween. La peur et les frissons associés à cette fête font partie du jeu. Il en va tout autrement sur les marchés boursiers : la majorité des investisseurs n’éprouvent aucun plaisir à observer les fluctuations en période de volatilité. Cela dit, la panique n’est jamais une réaction appropriée. Quand la volatilité s’empare des marchés, il est préférable de ne pas se laisser submerger par les craintes ni prendre de décision motivée par l’émotion.
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