Réflexions sur les placements : Comment j’ai rebâti mes finances après la perte de mon emploi
Rédigé par Rita Silvan | Publié le 8 avril 2017
Rédigé par Rita Silvan | Publié le 8 avril 2017
Il était si facile autrefois d'élaborer des plans financiers. On présumait généralement que la vie était jalonnée de trois grandes étapes : la planification, la préparation et la gestion de la retraite. La première, allant du début de la vingtaine à la mi-quarantaine, était traditionnellement consacrée aux investissements dans l'éducation, la carrière, le logement, la famille et à l'accumulation d'économies. L'étape de la préparation, qui se terminait à 65 ans, était axée sur la croissance des avoirs financiers avant la retraite grâce à une rémunération maximale et à la diminution des dépenses liées aux hypothèques et aux études des enfants. À l'étape de la retraite, fixée à 65 ans, on savourait pleinement la vie. Ça semble si simple, pas vrai? Pas pour moi.
« La planification financière "classique" élaborée sur les étapes de la vie peut être excellente, mais elle cesse de l'être lorsqu'elle n'est plus adaptée à notre réalité. »
Alors que j'occupais un poste prestigieux au sein d'un magazine de mode et que mes revenus étaient fort enviables, j'ai perdu mon emploi à l'âge de 49 ans. Trouver un tel poste, surtout au Canada, est aussi rare que de dénicher un sac à main griffé à une vente-débarras. Autrement dit, c'est possible, mais il ne faut pas trop y compter. Les changements structurels dans le secteur de l'édition ne me facilitaient pas la tâche, ni le fait d'avoir plus de 45 ans. Au lieu de s'accroître grâce à des hausses salariales, mon revenu a dégringolé.
La planification financière « classique » élaborée sur les étapes de la vie peut être excellente, mais elle cesse de l'être lorsqu'elle n'est plus adaptée à notre réalité. Les coûts liés aux soins dispensés aux jeunes enfants et aux parents âgés, le remboursement d'hypothèques importantes, la rareté des régimes de retraite d'employeur et les changements d'emploi ou réorientations de carrière incitent bon nombre de quadragénaires à retarder l'épargne-retraite.
Les changements de plans chez les personnes d'âge mûr sont de plus en plus courants. Selon le Sondage RBC sur les mythes et les réalités de la retraite 2015, 43 % des retraités canadiens n'ont pas pu choisir le moment de leur départ à la retraite. Cette proportion est nettement inférieure aux 80 % de préretraités qui pensent qu'ils auront ce choix.
Lorsque je repense à mon « changement de plans », je constate que j'ai fait ce qu'il fallait à certains égards (et que j'aurais pu faire mieux à quelques autres) pour remettre ma vie financière sur la bonne voie. Grâce à mes économies personnelles et au soutien de mon conjoint, je suis retombée sur mes pieds plus facilement que prévu. J'ai donc pu me concentrer sur la suite des choses plutôt que de me ronger inutilement les sangs au sujet du présent (quoique je me sois effectivement rongé les sangs!). Le travail à la pige m'a permis de ne pas perdre la main et de maintenir ma confiance à flot, tout en m'apportant des revenus qui ont ralenti les prélèvements sur mes économies. Les sommes que j'ai consacrées à l'acquisition de nouvelles compétences m'ont aidée à réorienter ma carrière du milieu des publications de mode au domaine des communications financières et à bâtir une autre carrière que j'aime. J'avais toujours cru à la formation continue, mais mon changement de carrière m'a confirmé à quel point celle-ci pouvait être importante pour mon évolution, tant professionnelle que personnelle.
La reconversion professionnelle que j'ai vécue à l'âge mûr m'a ouvert les yeux quant à l'importance d'investir judicieusement. Comme beaucoup de Canadiens, je n'ai porté une grande attention à mes finances, à mes dépenses et à mes revenus que lorsque j'y ai été forcée. Maintenant, je me fixe des objectifs de placement et je les réévalue. Je suis aussi rassurée de savoir que j'ai les bons comptes, les bons produits de placement et la bonne répartition de l'actif. Un plan flexible m'aurait procuré la tranquillité d'esprit à un moment où j'avais bien d'autres choses à m'occuper. Après avoir consacré du temps à en mettre un en œuvre, je suis maintenant mieux préparée à faire face aux imprévus.
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