Comment le REER peut aider à faire un retour aux études
Rédigé par Bonny Reichert | Publié le 12 septembre 2017
Rédigé par Bonny Reichert | Publié le 12 septembre 2017
Une fois atteint un certain âge, j'ai réalisé que j'étais mûre pour un changement. J'occupais un poste de direction d'un magazine à diffusion nationale, mais avec trois enfants à la maison et un conjoint qui devait voyager pour le travail, j'étais épuisée et débordée.
« Je savais que mes frais de scolarité seraient déductibles de l'impôt, mais j'ignorais alors l'existence d'un autre allégement fiscal pour les étudiants adultes. »
De plus, ma lourde charge de travail ne me laissait guère de temps à consacrer aux tâches créatives du poste qui m'avaient attirée. Chercher un autre emploi paraissait être la solution logique, mais ce que je voulais vraiment, c'était faire un cours de cuisine. Pouvais-je vraiment quitter un bon emploi – potentiellement irremplaçable – simplement pour poursuivre ce mirage? Comment pourrions-nous nous le permettre? Qu'est-ce que je ferais de ma formation de chef cuisinière à la fin de mes études?
Le retour aux études à l'âge adulte peut représenter un investissement financier considérable. Je savais que mes frais de scolarité seraient déductibles de l'impôt, mais j'ignorais alors l'existence d'un autre allégement fiscal pour les étudiants adultes.
Il s'agit du Régime fédéral d'encouragement à l'éducation permanente (REEP). Le REEP aide à financer une nouvelle formation ou de nouvelles études en permettant de retirer des fonds d'un régime enregistré d'épargne-retraite (REER). Il ressemble à un régime mieux connu – le Régime d'accession à la propriété (RAP) – qui autorise les acheteurs d'une première maison à utiliser leur épargne REER pour effectuer une mise de fonds. Au titre du REEP, nous pouvons retirer jusqu'à 10 000 $ par année civile, sous réserve d'un total de 20 000 $ sur une période de quatre ans, pour financer une formation ou des études postsecondaires à temps plein. Les fonds ne sont pas assujettis à l'impôt au moment de leur retrait, mais il faut rembourser tous les ans au moins 10 % du montant retiré, et celui-ci doit être intégralement remboursé dans un délai de dix ans. Les fonds peuvent servir à financer nos études ou celles de notre conjoint, mais pas celles de nos enfants.
« À l'école culinaire, j'ai appris à découper un poisson entier en filets et à flamber un steak, de même qu'à me fier à mon instinct et à me donner le droit de tenter ma chance. »
Comme je ne connaissais pas ce programme, je m'y suis prise un peu différemment. J'ai cessé d'envoyer mes enfants à temps plein à la garderie et j'ai embauché une jeune gardienne pour s'occuper d'eux lorsque mon conjoint et moi devions nous absenter. Pour financer mes études, j'ai puisé dans les sommes que j'avais économisées pour les jours difficiles et, tout en éprouvant un sentiment de culpabilité, j'ai laissé à mon conjoint le soin de régler toutes les factures du ménage.
J'ai grandi dans une famille qui travaillait dans le secteur de la restauration, et j'ai toujours aimé le milieu de l'alimentation et les métiers qui s'y rapportent. Jusque-là, toutefois, cuisiner était uniquement un passe-temps, une activité que je faisais par plaisir. À l'école de cuisine, j'ai appris à découper un poisson entier en filets et à flamber un steak. J'ai suivi des cours de boucherie, de budgétisation, de pâtisserie et de présentation des plats. J'ai aussi appris à me fier à mon instinct et à me donner le droit de tenter ma chance. Je croyais en ce que je faisais, mais comme j'étais fatiguée!
À peu près au milieu de la première année, j'ai cessé de me sentir égoïste et je me suis donné la permission d'aimer passionnément ce que je faisais. La durée du programme était de deux ans. Dès la fin de mes études, j'ai commencé à travailler comme journaliste culinaire : j'ai dirigé un magazine culinaire pendant un an, puis j'ai mis au point des recettes et mené des recherches sur les tendances culinaires l'année suivante. L'emploi que j'ai pu occuper grâce à cette formation a amplement suffi à couvrir le coût de mes études en cuisine. De plus, il a élargi ma carrière et a fourni une nouvelle source de revenus.
Ma décision d'investir en moi a changé non seulement mon avenir financier, mais aussi mon avenir en général. En plus, de l'avis de mes amis et de ma famille, je me débrouille assez bien en cuisine!
Le titre de cet article a été modifié le 10 septembre 2019.
RBC Placements en Direct Inc. et Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. RBC Placements en Direct Inc. est une filiale en propriété exclusive de Banque Royale du Canada et elle est membre de l'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières et du Fonds canadien de protection des épargnants. Banque Royale du Canada et certains de ses émetteurs sont reliés à RBC Placements en Direct Inc. RBC Placements en Direct Inc. ne fournit pas de conseils en placement et ne fait pas de recommandations concernant l'achat ou la vente de titres. Les investisseurs sont responsables de leurs décisions de placement. RBC Placements en Direct est un nom commercial utilisé par RBC Placements en Direct Inc. ®/MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada. RBC et Banque Royale sont des marques déposées de Banque Royale du Canada. Utilisation sous licence. © Banque Royale du Canada, 2019. Tous droits réservés.
Les opinions exprimées dans cette publication sont d'intérêt général et ne reflètent pas nécessairement les opinions de RBC Placements en Direct. Par ailleurs, les produits, services et titres mentionnés dans cette publication sont offerts uniquement au Canada et dans les autres territoires où la loi autorise leur mise en vente. Si vous n'êtes pas actuellement résident du Canada, vous ne devez pas accéder à l'information accessible sur le site Web de RBC Placements en Direct.
Comment les meilleurs joueurs de hockey arrivent au sommet de leur art et comment cela peut aider les investisseurs
Lisez la suite pour en savoir plus sur le parcours d’investisseuse de Tiffany.
Nous examinons les éléments à prendre en compte avant d’ajouter ces actions à votre portefeuille.