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Image de Brian Scudamore se tenant devant un tableau de vision et des sacs de déchets.

Astuces d’un pro pour accepter l’échec afin d’accomplir de grandes choses

Rédigé par MARY LEVITSKI | Publié le 1 mai 2020

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Ces temps-ci, nous sommes nombreux à subir beaucoup de pression, car nous devons assumer bien plus de responsabilités que d'habitude. Et chez certains, un sentiment familier refait surface, se faisant tantôt discret, tantôt envahissant. L’une de mes amies a résumé la situation ainsi : « Du jour au lendemain, je suis devenu employé, parent et domestique à temps plein, et je suis loin d'exceller dans tous ces rôles. Je n'ai jamais l'impression d'être à la hauteur. »

Selon le fondateur et PDG de 1-800-GOT-JUNK?, Brian Scudamore, l'échec est mal perçu dans la société. « J'ai décroché à l'école secondaire, puis au collège, annonçant à mon père – un chirurgien spécialiste de la transplantation du foie – que j'abandonnais les études pour ramasser des vieilleries à plein temps. », explique l'auteur de WTF?! (Willing to Fail): How Failure Can Be Your Key to Success. « Chacun de ces échecs s'est finalement avéré un cadeau. Malgré les désagréments, mes échecs ont été ma meilleure formation. »

Selon M. Scudamore, on peut accomplir de grandes choses quand on n'a pas peur d'échouer. L'entrepreneur et auteur en a mentionné trois dans un entretien accordé récemment à Investisseur inspiré.

L'échec comme source d'enseignement

« Je n'étais vraiment pas un bon élève, mais j'aime apprendre. », affirme M. Scudamore. « Je suis une personne très curieuse. Mais l'école ne fonctionnait pas pour moi. » Le seul diplôme obtenu des 14 établissements que M. Scudamore a fréquentés dans sa vie lui vient de la garderie. L'entrepreneur préfère apprendre par expérience et en posant des questions aux gens expérimentés. « Lorsque j'ai voulu franchiser mon entreprise, j'ai demandé l'avis d'une dizaine d'experts en la matière. Et chacun d'entre eux m'a dit que mon entreprise ne pouvait être franchisée. J'étais découragé. Mais au fil de ces réunions, j'ai pris des notes et posé des questions pour comprendre leurs arguments. Qu'est-ce qui manque? Que feriez-vous différemment? Comment vous y prendriez-vous? Et les commentaires que j'ai reçus m'ont appris à adapter mon modèle pour être en mesure de le franchiser. »

Faire preuve de vision en dépit des échecs

Par moments, tout ira mal, prévient M. Scudamore. C'est évident. Mais ce qui ne va pas de soi, c'est la façon dont on réagit. « Bien souvent, les gens se fixent des objectifs sans comprendre comment les inscrire dans une vision globale », nous dit l'entrepreneur, qui se sert des énoncés de vision comme d'une bible. Il a adopté cette philosophie dans les circonstances suivantes : « Huit ans après m'être lancé en affaires, j'étais dans une spirale d'incertitude. J'avais fait franchir à l'entreprise le cap de 1 million de dollars. Mais je me demandais si elle pouvait croître encore. Je n'avais pas de diplôme universitaire. Je n'avais pas nécessairement l'argent. Et je n'avais pas confiance en moi ni en mon potentiel », avoue-t-il. Il a donc pris une feuille et s'est écrit à lui-même une lettre décrivant une vision de l'avenir de 1-800-GOT-JUNK?. « J'ai écrit que nous serions invités à l'Oprah Winfrey Show, que nous serions la FedEx du ramassage d'objets indésirables, que nous serions présents dans les 30 plus grandes villes de l'Amérique du Nord. Cinq ans plus tard, dit-il, toutes ces visions s'étaient réalisées. C'est ainsi que j'ai commencé à comprendre le pouvoir de la visualisation, et de la mise sur papier de ma vision afin qu'elle perdure et que je puisse la partager avec mon entourage. » Pour M. Scudamore, vision et décision vont de pair.

L'échec comme source de motivation

Quand les choses s'enveniment, M. Scudamore n'hésite pas à les aborder sans détour. « Je me dis que je pourrai en retirer quelque chose de positif. Dans ces moments-là, je mets sur papier deux ou trois choses qui me permettent d'envisager de nouvelles avenues, question de ne pas être absorbé uniquement par les difficultés qui conduiront à un échec ou à un problème. Même aujourd'hui, alors que l'entreprise vaut 345 millions de dollars, certains de nos projets ne se déroulent pas comme prévu et nous devons apporter des correctifs. Il faut apprendre de nos erreurs et poursuivre notre croissance. »

Pour en savoir plus sur ce que Brian Scudamore et d'autres innovateurs ont à dire sur l'échec, la résolution de problèmes et d'autres sujets, lisez À la rencontre de six esprits innovateurs.

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