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Une image floue de travailleurs traversant une rue achalandée de la ville.

Deux rapports sur l’emploi circulent des deux côtés de la frontière. Voici ce qu’ils révèlent.

Rédigé par L’ÉQUIPE INVESTISSEUR INSPIRÉ | Publié le 9 août 2023

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Les gouvernements du Canada et des États-Unis ont récemment publié deux rapports sur l’emploi très attendus, qui présentent un aperçu de la situation de nos économies interdépendantes. Alors que les banques centrales des deux côtés de la frontière tentent de lutter contre l’inflation élevée en procédant à une série de hausses des taux d’intérêt (laquelle pourrait peut-être prendre fin bientôt) elles suivent de près les données sur l’emploi.

L’inflation a récemment montré des signes de ralentissement, mais les économistes analysent plusieurs indicateurs économiques, dont les données sur l’emploi, pour confirmer si l’économie ralentit juste assez (ou si les banques sont allées trop loin, au point de provoquer une récession). La vigueur de l’économie a en outre une incidence directe sur vos placements.

Voici les points saillants des plus récents rapports sur l’emploi, gracieuseté de Claire Fan et de Carrie Freestone, économistes de Services économiques RBC.

Ces rapports ont d’abord été publiés le 4 août 2023 par Services économiques RBC.

La création d’emplois au Canada s’est légèrement stabilisée, mais ce n’est pas tout

Après un gain de 60 000 nouveaux emplois en juin, le nombre d’emplois a reculé de 6 000 en juillet.

Bien que la croissance des emplois ait été relativement stable, la population a augmenté de 81 900 personnes, ce qui signifie que de nombreux nouveaux arrivants sur le marché n’ont pas trouvé de travail. Le taux de chômage a progressé pour un troisième mois consécutif pour s’établir à 5,5 %.

Le taux de chômage a augmenté d’un demi-point de pourcentage depuis avril. Le nombre total d’offres d’emploi a chuté considérablement par rapport à son sommet de décembre, et le taux des postes vacants est retourné au niveau de mai 2021.

La croissance des salaires a ralenti au cours des mois précédents, mais a été beaucoup plus forte que prévu. Elle s’est établie à 5 % d’une année sur l’autre et a augmenté de 0,9 % par rapport au mois précédent, ce qui marque la plus forte hausse depuis l’été dernier. La Banque du Canada analysera de près les données sur les salaires pour déceler d’autres signes de nouvelles tensions inflationnistes. Une hausse du taux de chômage signifie toutefois que les pressions salariales sous-jacentes s’atténuent.

Le nombre réel d’heures travaillées est resté globalement stable : il a progressé de 0,1 % pour un deuxième mois consécutif.

Conclusion : La croissance de l’emploi a stagné en juillet, mais le marché du travail s’est resserré de façon plus notable si l’on tient compte de l’augmentation de la population au Canada. Le rapport sur l’emploi fait partie d’une série d’indicateurs en amont de la prochaine décision de la Banque du Canada concernant les taux d’intérêt le 6 septembre 2023. La question reste de savoir si la politique monétaire est suffisamment restrictive pour contenir l’inflation. Le plus récent rapport sur l’emploi peut être un point en faveur du maintien du taux du financement à un jour à 5 %. Cela dit, La Banque du Canada examinera aussi de près d’autres indicateurs, dont les prochains rapports sur l’inflation et les dépenses de consommation, pour déterminer si une autre hausse est nécessaire.

Des signes précurseurs que le marché du travail américain semble ralentir

Quelque 187 000 nouveaux emplois ont vu le jour en juillet, un chiffre inférieur au consensus et au rythme moyen d’environ 225 000 emplois au cours du deuxième trimestre. Selon une récente enquête menée auprès des ménages, le taux de chômage a reculé à 3,5 %, ce qui donne à penser que les conditions du marché du travail aux États-Unis ne se sont guère assouplies.

L’excès de la demande de main-d’œuvre a entraîné une hausse persistante des salaires : la croissance annuelle de la rémunération horaire moyenne se maintient aux alentours de 4,5 % depuis janvier. En juillet, les salaires ont progressé de 4,4 % par rapport à l’an dernier, alors que ce taux n’était que de 2,5 % au cours de la décennie précédant la pandémie.

Comme lors des mois précédents, la majorité des emplois créés en juillet relèvent du secteur des services. Des gains notables ont été enregistrés dans les domaines de la santé (+63 000), de l’aide sociale (+24 000) et de la finance (+19 000). Le nombre d’heures travaillées dans le secteur privé a reculé de 0,2 %.

Des signes précurseurs semblent toutefois indiquer que la demande de main-d’œuvre, qui était très forte, a commencé à ralentir. Lors de la conférence qui a suivi la réunion de juillet du Comité fédéral de l’open market, le président de la Fed, Jerome Powell, a signalé que la diminution des offres d’emploi et des postes vacants représente un signe de fléchissement du marché du travail.

Conclusion : La question demeure de savoir quand, et non si, le recul de la demande de main-d’œuvre se reflétera dans les données sur l’emploi. En raison de la baisse de l’inflation, la Fed devrait être moins portée à relever davantage les taux d’intérêt dans un contexte de résilience macroéconomique. Le ralentissement de l’inflation sans une hausse marquée du taux de chômage a ravivé l’espoir d’un « atterrissage en douceur » aux États-Unis. Ce scénario continue de nous sembler possible mais improbable, car les signes et les prévisions laissent penser que les dépenses de consommation diminueront. L’inflation devrait donc rester faible, mais aux dépens de la croissance de la production et du marché du travail.

Accédez au balado The 10-Minute Take (en anglais uniquement) et à d’autres analyses de Services économiques et Leadership avisé RBC, à partir du site leadershipavise.rbc.com.

Claire Fan est économiste à RBC. Elle se concentre sur les tendances macroéconomiques et est chargée d’établir des prévisions relatives au PIB, au marché du travail et à l’inflation pour le Canada et les États-Unis, en fonction des principaux indicateurs.

Carrie Freestone est économiste à RBC. Elle produit des analyses sur le marché du travail et est membre du groupe d’Analyse régionale, où elle contribue à l’établissement des perspectives macroéconomiques de la province.

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