L'épidémie de coronavirus mine les perspectives de croissance de la Chine et du monde
Rédigé par Judy McKinnon de la salle de rédaction | Publié le 27 février 2020
Rédigé par Judy McKinnon de la salle de rédaction | Publié le 27 février 2020
Les investisseurs ont subi les turbulences du marché tôt cette semaine alors que l'inquiétude suscitée par les répercussions du coronavirus sur l'économie mondiale prenait de l'ampleur.
Lundi, les bourses européennes ont connu leur plus importante perte en une journée depuis la mi-2016, l'indice Dow Jones des valeurs industrielles a enregistré une baisse de plus de 1 000 points pour seulement la troisième fois de son histoire, et le principal indice de la Bourse de Toronto a accusé un repli de près de 300 points, ou 1,6 %.
Les marchés se sont stabilisés mardi matin, mais ont à nouveau basculé dans le rouge au courant de la journée, alors qu'on apprenait que le virus continuait de se propager dans le monde.
La spirale baissière de lundi faisait suite aux rapports faisant état de maintenant plus de 30 pays comptant au moins un cas d'infection, tandis que d'autres pays, notamment la Corée du Sud, le Japon et l'Italie, voyaient bondir le nombre de nouveaux cas. La propagation du virus a ralenti en Chine, mais comme le souligne Eric Lascelles, économiste en chef à RBC Gestion mondiale d'actifs, les entreprises chinoises sont demeurées fermées beaucoup plus longtemps que prévu.
« Les rapports indiquent que les entreprises fonctionnent encore bien en deçà de leur capacité normale plus de quatre semaines après que le virus ait commencé à nuire à l'activité économique. Même si on prévoit une reprise progressive des activités au cours des semaines à venir, on peut difficilement espérer que la croissance du PIB chinois surpasse 5 % en 2020 », a déclaré Lascelles dans un récent bulletin #MacroMémo.
Les économistes de RBC GMA avaient auparavant prévu une croissance annuelle de 5,6 % pour la Chine; sans l'épidémie, cette prévision aurait même pu atteindre 5,9 %. L'économie chinoise a progressé de 6,1 % en 2019.
Les économistes de RBC GMA prévoient désormais une « faible » croissance économique mondiale de 2,9 %, une révision à la baisse de 0,4 % par rapport à leur prévision précédente.
« Le pire scénario verrait le COVID-19 se propager brusquement et de manière aléatoire d'un continent à l'autre, contraignant les entreprises à une échelle quasi mondiale à interrompre leurs activités. Il est peu probable que l'épidémie atteigne une telle ampleur, mais le déploiement de mesures de prévention et de confinement représente un défi majeur : la semaine à venir nous donnera un portrait plus clair de la situation », a ajouté M. Lascelles.
Quelles sont les répercussions de cette incertitude sur le marché du placement, plus particulièrement? Comme le souligne RBC GMA, ce type de situation de crise entraîne presque invariablement un recul des actifs à risque – et les actions sont généralement considérées comme les actifs le plus risqués.
En ce qui concerne les perspectives des investisseurs, seul le temps le dira. « L'histoire nous montre que les répercussions de ce type d'événement tendent à être de courte durée, dans la mesure où ils n'ont pas une incidence négative sur l'économie. L'enjeu actuel réside toutefois dans notre capacité à freiner la propagation du virus et dans le contrecoup des mesures de confinement sur l'économie globale », affirme l'équipe de RBC GMA.
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