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La Banque du Canada relève son taux directeur à 0,5 %

Rédigé par Services économiques RBC | Publié le 2 mars 2022

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Le groupe Services économiques RBC a publié le 2 mars 2022 le rapport suivant, sous le titre « Liftoff! BoC hikes rate from lower bound » (La BdC relève son taux de son niveau plancher)

La Banque du Canada (BdC) a relevé son taux directeur pour la première fois depuis 2018, à 0,5 %, après l'avoir maintenu près de zéro pendant près de deux ans depuis le début de la pandémie.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a été une nouvelle source majeure d'incertitude, mais après avoir décidé de ne pas relever le taux en janvier, la BdC n'a pas eu d'objections à le hausser aujourd'hui, une décision que justifient les données récentes.

Même si les statistiques sur l'emploi de janvier étaient décevantes (perte de 200 000 emplois, taux de chômage +0,5 point de pourcentage), le marché du travail a rapidement rebondi après les vagues de la COVID-19. La baisse du nombre de cas et l'assouplissement des restrictions laissent entrevoir une reprise post-Omicron tout aussi robuste de l'économie. La croissance du PIB a été plus forte que prévu au T4 et l'estimation provisoire de Statistique Canada indique étonnamment que l'économie n'a pas reculé en janvier, ce qui laisse entrevoir une hausse éventuelle de la croissance au T1. Selon la Banque, les récentes données sur le PIB « confirme sa perception que les capacités excédentaires de l'économie se sont résorbées. » Les chiffres publiés sur l'inflation en janvier étaient conformes aux prévisions de la BdC, mais ils pourraient gonfler à court terme en raison de la hausse des prix des aliments et produits énergétiques attribuable au conflit entre la Russie et l'Ukraine.

La BdC devra évaluer les tensions inflationnistes supplémentaires qu'entraîne ce conflit en tenant compte de leurs répercussions au niveau locale (augmentation des revenus des producteurs de marchandises, hausse des prix à la consommation) et des craintes entourant les perspectives économiques mondiales. Les pressions qu'exercent les événements géopolitiques sur les prix des marchandises devraient normalement inquiéter les banques centrales, mais ce sont les risques de hausse de l'inflation, qui dépasse déjà largement la cible établie, qui préoccupent plus la BdC. La Banque affirme en effet qu'« une inflation qui demeure élevée accroît le risque que les attentes d'inflation à plus long terme se mettent à augmenter ».

En plus des prévisions en matière d'inflation, la Banque continuera de suivre de près la situation financière. Les taux des obligations d'État ont chuté en raison de l'incertitude entourant la croissance et de la hausse de l'aversion pour le risque, mais les écarts de taux des obligations de sociétés se sont creusés. D'autres circuits financiers sont restés relativement stables : le dollar canadien s'est situé dans une fourchette étroite au cours du dernier mois et le TSX a bien résisté par rapport aux autres marchés boursiers. Il est encore trop tôt pour déterminer si les événements géopolitiques empêcheront la Banque de poursuivre le relèvement des taux en avril ou l'inciteront à adopter une stratégie de resserrement plus énergique que les marchés continuent d'anticiper.

La BdC reste conforme à sa projection précédente et a déclaré qu'elle « évaluera aussi à quel moment elle mettra fin à la phase de réinvestissement et laissera son portefeuille d'obligations du gouvernement du Canada commencer à décroître ». Nous attendons demain le rapport d'étape économique du gouverneur Macklem qui pourrait fournir plus d'informations sur le resserrement quantitatif. Nous saurons si la BdC mettra graduellement fin au réinvestissement ou si elle réduira immédiatement ses achats sur le marché primaire.

Une annonce sur le resserrement quantitatif pourrait suivre la réunion d'avril, selon l'évolution de la situation financière. Nous suivrons aussi de près les commentaires visant le conflit entre la Russie et l'Ukraine, son impact sur l'économie du Canada et la politique monétaire.

Ce rapport a été rédigé par Josh Nye, premier économiste à RBC. Il s'intéresse principalement aux perspectives macroéconomiques et aux politiques monétaires du Canada et des États-Unis.

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