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Graphique illustrant un repli des marchés financiers.

6 choses à savoir sur les krachs et les replis des marchés boursiers

Rédigé par Paul D. Kaplan, Morningstar | Publié le 6 juillet 2022

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Ce rapport Morningstar‡ a été publié pour la première fois le 28 juin 2022.

C'est reparti! Entre décembre 2021 et la mi-juin 2022, le marché boursier américain a reculé d'environ 20 pour cent en termes réels.

Je n'en suis pas à ma première analyse des krachs boursiers, notamment l'effondrement provoqué par le coronavirus et l'histoire des krachs des marchés.

Leçons tirées des replis des marchés boursiers

Force est de constater que plusieurs thèmes émergent lorsqu'il est question des épisodes de baisses importantes des marchés :

  • De temps à autre, les marchés boursiers traversent de longues périodes de fortes baisses.
  • À l'issue d'un repli important, il est difficile de prévoir combien de temps il faudra pour que les marchés boursiers se redressent.
  • À très long terme, les marchés boursiers ont largement récompensé les investisseurs capables de garder le cap pendant de longues périodes de repli.
  • Durant les périodes de repli rapide et important, les investisseurs devraient éviter les décisions prises sous l'effet de la panique.
  • La courbe classique en forme de cloche procure un modèle inapproprié des rendements boursiers. Ce qu'il faut, c'est un modèle qui intègre les risques extrêmes du marché boursier (les « extrémités élargies »).
  • Il peut arriver que le marché et l'économie évoluent en sens contraire.

À quelle fréquence se produisent les krachs boursiers?

Voyons de plus près ces périodes de replis boursiers.

Conformément à la convention, j'utilise l'expression « marché baissier » pour décrire un marché qui a subi un repli de 20 % ou plus. Le marché boursier américain a connu plusieurs replis pendant ses 152 ans d'existence, mais il a toujours rebondi et a atteint de nouveaux sommets.

C'est effectivement ce qui s'est produit la dernière fois en 2020. Après avoir enregistré un repli de 20 pour cent (en termes réels) entre décembre 2019 et mars 2020, le marché boursier américain a réussi à récupérer toutes les pertes subies en seulement quatre mois, et a fini par revenir à ses niveaux d'avant le krach en juillet et par progresser.

Ce fait met en évidence le deuxième enseignement concernant les replis boursiers : on ne peut prédire la rapidité d'une reprise.

Les marchés atteignent de nouveaux sommets après un repli

Les investisseurs qui ont jusqu'ici conservé leurs placements sur les marchés pendant les périodes de très grands replis ne l'ont pas regretté.

Certains des replis ont été très longs et importants. Malgré cela, un dollar investi à la fin de 1870 aurait valu 20 514 dollars en termes réels à la fin de mai 2022. Cette progression équivaut à un taux de rendement annuel de 6,8 pour cent.

Rappelons-nous le moment où le marché est sorti de son creux en février 2009. Il a ensuite progressé de 424 pour cent jusqu'en mai 2022. Même si l'on tient compte du repli additionnel affiché au premier semestre de juin 2022 et qui le fait officiellement considérer comme un marché baissier, le marché a progressé de 409 pour cent depuis février 2009.

Rappelons-nous du moment où le marché a plongé en janvier 2020. Il a progressé de 18 pour cent entre ce moment et mai 2022. Même en intégrant le repli survenu pendant la première partie de juin, le marché a avancé d'environ 14 pour cent depuis janvier 2020.

Les replis et les redressements boursiers ne se ressemblent pas tous

Il y a eu 22 épisodes de baisse des marchés boursiers pendant les presque 152 ans d'histoire du marché boursier américain, le plus important étant le krach de 1929 qui a entraîné une baisse cumulée de 79 %. Le marché avait mis quatre ans et demi à se rétablir après ce creux. (Cette reprise a été courte et suivie d'une autre perte de près de 50 pour cent.)

Le marché a, plus récemment, dans les années 2000, enregistré son deuxième plus grand repli, soit 57,6 pour cent. La décennie a commencé par un krach suivi d'une quasi-reprise, puis a été marquée par un autre krach (la crise financière mondiale).

Pour mettre les choses en perspective, il n'a fallu que quatre mois au marché pour récupérer la perte de 18,3 pour cent affichée au début de la pandémie de coronavirus, même si la pandémie a duré bien plus longtemps. Il s'avère donc que le marché évolue parfois distinctement par rapport au monde réel. Cela nous rappelle que le marché boursier ne représente pas l'économie dans son ensemble.

Le marché boursier enregistrait un repli de 17,5 pour cent en date de mai 2022.

Nous ne savons pas encore le degré de sévérité du présent repli bousier, sa durée ou le temps qu'il faudra au marché pour se redresser. En nous fiant à l'histoire, les investisseurs prudents qui visent le long terme et qui peuvent accepter les risques liés aux placements en actions ne devraient pas paniquer.

Ce que les krachs et les replis boursiers peuvent nous apprendre

Personne ne sait à quoi s'en tenir lors d'un krach ou d'un repli boursier et il est normal que certains investisseurs ont perdu leur sang-froid et vendu leurs avoirs en actions.

Les marchés sont imprévisibles. Tous les krachs ne se ressemblent ni en sévérité ni en durée, et il est difficile d'anticiper le sommet ou le creux du marché. La meilleure approche consiste donc à bien diversifier dès à présent son portefeuille en fonction de son horizon de placement et de sa tolérance au risque.

Ce que j'ai écrit il y a plus de deux ans est plus vrai que jamais : « Le risque de marché ne se limite pas à la volatilité. Le risque de marché comprend également la possibilité de marchés déprimés et d'événements extrêmes. Ces événements peuvent sembler effrayants à court terme, mais cette analyse montre que les marchés boursiers continuent de récompenser la prise de risque des investisseurs qui peuvent rester sur le marché à long terme. »

Les placements en actions peuvent être très avantageux, mais il faut en comprendre les risques

Bien des investisseurs comprennent souvent mal les risques et les éventuelles récompenses associés aux placements en actions en raison des modèles standard de rendements basés sur la courbe en forme de cloche.

Il est quasiment impossible dans un modèle en forme de cloche d'obtenir des rendements extrêmes responsables des importants reculs et rebonds observés au cours de l'histoire du marché. Les extrémités élargies (les rendements extrêmes aux extrémités de la courbe) ne sont pas représentées dans les modèles en forme de cloche que nous voyons dans les rendements historiques.

Une meilleure compréhension des antécédents historiques peut aider les investisseurs à surmonter le repli actuel.

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