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Gros plan d'un homme ouvrant son portefeuille.

Comment se payer d’abord

Rédigé par Sandra MacGregor | Publié le 12 octobre 2017

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Ce n'est un secret pour personne : l'un des meilleurs moyens de s'assurer d'avoir suffisamment d'économies pour faire face à une dépense imprévue importante ou pour jouir d'une retraite confortable est de se payer en premier. Bien que cette règle d'or de l'épargne soit accrocheuse, la mettre en pratique est tout autre chose.

Le génie de la finance Warren Buffett l'a résumée comme suit : n'épargnez pas ce qu'il vous reste après avoir dépensé; dépensez ce qu'il vous reste après avoir épargné.

« [...] se payer en premier ne signifie pas dépenser pour soi »

« Se payer en premier » signifie plutôt mettre de côté un montant prédéterminé de chaque chèque de paie, et ensuite seulement envisager quoi faire avec le reste.

Cette stratégie nécessite souvent un changement de mentalité : il faut notamment réaliser que se payer en premier ne signifie pas s'offrir une gâterie.

C'est plus facile à dire qu'à faire, vous dites? Un grand nombre de Canadiens semblent partager cet avis. Une récente étude de l'Association canadienne de la paie (ACP) indique que les Canadiens privilégient la consommation au détriment de l'épargne. Selon ce sondage, près de la moitié d'entre nous vivons d'un chèque de paie à l'autre. Pas moins de 47 % des travailleurs canadiens affirment qu'ils auraient de la difficulté à s'acquitter de leurs obligations financières si leur paie était retardée ne serait-ce que d'une seule semaine! De plus, une telle situation poserait problème à 55 % des milléniaux dans la trentaine et à 51 % des membres de la génération X dans la quarantaine. Ces statistiques sont d'autant plus déconcertantes que la plupart d'entre nous ont certainement déjà fait face à une dépense imprévue importante, par exemple une panne de voiture ou le bris soudain d'un tuyau de plomberie.

Il ressort de l'étude de l'ACP que cette incapacité à épargner se manifeste durant toute la vie active, avec pour résultat que près de la moitié des Canadiens s'attendent à travailler plus longtemps qu'ils ne l'avaient prévu avant de prendre leur retraite. Par ailleurs, 74 % des répondants affirment qu'ils ont épargné seulement le quart ou moins de ce dont ils auront besoin au moment de la retraite. Et même chez ceux qui se rapprochent de la retraite (50 ans et plus), 47 % (ce qui est inquiétant!) mentionnent qu'ils ont amassé moins du quart de leur objectif de retraite, indique l'étude de l'ACP.

« Un régime CPA (régime de cotisations préautorisées) permet de se payer en premier, puisqu'on peut affecter automatiquement des fonds à l'épargne et aux placement. »

Même si ces statistiques semblent inquiétantes, elles rappellent qu'il n'est jamais trop tard pour changer ses habitudes de consommation. Comme l'a mentionné Janice MacLellan, vice-présidente des opérations de l'ACP, les résultats de l'étude « [...] soulignent la nécessité de moins dépenser et d'épargner davantage en prévision des urgences et de la retraite. Ils montrent aussi que c'est très difficile pour les gens de changer leurs habitudes de consommation. Se payer d'abord [...] permet de détourner de l'argent vers un compte d'épargne ou de retraite avant même d'être soumis à la tentation de le dépenser ».

Les régimes de cotisations préautorisées, ou régimes CPA, peuvent aider ceux d'entre nous qui ne pensent pas avoir la volonté ou le sens de l'organisation voulus pour mettre de l'argent de côté chaque fois qu'une paie est déposée dans leur compte.

Un régime CPA permet de se payer en premier, puisqu'on peut affecter automatiquement des fonds à l'épargne et aux placements. Et l’on peut determiner la somme à épargner. En général, les spécialistes financiers recommandent d'épargner 10 % du revenu net. Toutefois, n'importe quelle somme qui nous convient (qu'elle corresponde à 1 %, à 3 %, à 5 %, etc.) peut nous habituer à épargner.

« Les spécialistes financiers disent souvent que la majorité des gens affectent leur argent, par ordre décroissant, au paiement des factures, aux loisirs et à l'épargne. »

Qu'en est-il des factures, de l'épicerie, du loyer, etc.? Il s'agit, bien sûr, de dépenses prioritaires, et on ne les néglige pas sous prétexte de se payer en premier. Les spécialistes financiers disent souvent que la majorité des gens affectent leur argent, par ordre décroissant, au paiement des factures, aux loisirs et à l'épargne. Faire passer l'épargne au premier rang peut inciter à trouver des moyens novateurs pour conserver assez d'argent à consacrer aux petits plaisirs de la vie.

Se payer d'abord peut faire de l'épargne un réflexe aussi automatique que la respiration. Et qui ne respirerait pas beaucoup mieux, sachant qu'il se constitue un bas de laine en vue d'atteindre ses objectifs financiers?

*Cet article a été mis à jour le 17 octobre.

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