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Une rangée de stylos dont l’un n’a pas de capuchon.

Envie d’une meilleure vie? Concentrez-vous sur ce que vous détestez

Rédigé par Rita Silvan | Publié le 18 janvier 2019

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La diversité de pensée constitue la nouvelle frontière : voilà l’une des principales conclusions d’un sondage mené en 2017 par Deloitte, cabinet d’experts-comptables mondial, auprès de 10 000 dirigeants d’entreprise.

On pourrait parler longtemps de la capacité à « penser autrement ». Des études montrent que les équipes de travail au rendement élevé sont diversifiées sur le plan cognitif, ce qui signifie que leurs membres appréhendent les problèmes selon différents points de vue.

Comment les investisseurs peuvent-ils, à leur façon, tirer parti de la diversité cognitive? Nous sommes encouragés à diversifier nos placements dans un souci de gestion du risque, mais que pouvons-nous faire pour améliorer le processus décisionnel, gérer les biais cognitifs (comme le biais de confirmation, l’aversion pour le risque et l’excès de confiance), voire améliorer le rendement global?

Pour répondre à ces questions, qui mieux que le gourou de l'investissement Charlie Munger, vice-président du conseil chez Berkshire Hathaway (ce qui fait de lui le bras droit de Warren Buffett).

Qu’entend-on par « inversion »?

Munger s’appuie sur une technique de réflexion attribuable à Carl Jacobi, un mathématicien allemand du 19e siècle qui, au sujet de la résolution de problèmes complexes, avait pour maxime « man muss immer umkehren » (inversez, inversez toujours).

Qu’est-ce que cela veut dire? Au lieu d’appréhender les problèmes comme le font la plupart d’entre nous, c’est-à-dire en établissant des objectifs et en s’efforçant de les atteindre, M. Munger emprunte une autre voie. Il inverse le problème.

Par exemple, au lieu d’établir un objectif lui permettant de vivre heureux, il inverse le problème en se posant une question comme celle-ci : « Qu’est-ce que je déteste et qui ferait en sorte que ma vie soit misérable? » Une fois les facteurs relevés, il suffit (ce qui n’est peut-être pas si simple, au fond) de les éviter le plus possible. La logique sur laquelle repose cette technique, c’est qu’en évitant ce qu’on ne veut pas, on obtient ce que l’on veut.

« Les personnes comme nous, qui essaient toujours d’éviter d’être stupides au lieu d’essayer d’être très intelligentes, en retirent un avantage remarquable à long terme », explique M. Munger au sujet de ses réussites financières et de celles de M. Buffett, son associé.

Lorsque nous prenons des décisions de placement, par exemple à savoir si nous devrions acheter un titre donné, nous pouvons orienter notre réflexion en nous posant des questions inverses. « Pourquoi devrais-je acheter des actions de la société A? Et pourquoi ne devrais-je pas acheter des actions de la société A? » Un exercice de ce genre peut réduire nos biais et accroître notre créativité quant aux mesures que nous pouvons prendre. Un autre exemple? Si vous êtes en quête de sécurité financière, demandez-vous ce qui vous fait ressentir de la précarité financière. Vous saurez peut-être ainsi quoi éviter.

Il est rare qu’on nous encourage à mettre l’accent sur ce que nous ne voulons pas. Cette technique a toutefois le mérite de clarifier les choses ou, à tout le moins, de nous les faire voir d’un autre angle de temps à autre.

En ces mots, M. Munger offre un parfait résumé : « Au lieu de vous demander comment réussir, dressez la liste des habitudes mentales qui mènent à l’échec et à l’autodestruction : la paresse, l’envie, la rancune, l’apitoiement, la convoitise, etc. Évitez-les, et vous réussirez. Dites-moi où je mourrai afin que je n’y aille pas. »

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