En commençant par investir de petites sommes, Djamilla est en voie de réaliser de grands objectifs

Depuis qu'elle a commencé à investir, Djamilla^*, la fondatrice d'un groupe médiatique, s'est toujours appuyée sur son cercle d'amies soudées pour injecter une dose d'intention et de discipline dans son portefeuille. C'est aussi là qu'elle a puisé la confiance dont elle avait besoin pour se lancer. Presque deux ans plus tard, la Montréalaise de 25 ans n'est plus une débutante avide de connaissances : elle tient les rênes de son avenir financier.

« Je suis assez fière de moi, dit-elle. Avant, je pensais qu'investir revenait à mettre un peu d'argent de côté. Maintenant, je me donne la priorité et je me paie en premier. J'ai plutôt tendance à investir de grosses sommes, différemment, parce que je sais que l'argent que je mets de côté aujourd'hui pourrait me revenir un jour autrement. »

Armée de ses connaissances approfondies, d'un nouvel emploi et de sources de revenus supplémentaires, Djamilla a commencé l'année 2022 avec plus d'assurance. Elle sent maintenant que chaque dollar ajouté à son portefeuille la rapproche de son objectif le plus immédiat : payer les droits de scolarité d'une maîtrise en administration des affaires. « Et ce n'est pas donné! », s'exclame-t-elle en riant.

La dernière fois que nous avions parlé avec Djamilla, elle nous avait confié qu'elle se permettait de faire des erreurs au fil de son apprentissage. « Je vais vous dire une chose : j'ai réellement mis cette mentalité en pratique depuis environ six mois. » Nous avons repris contact avec elle, et elle nous a parlé de ses progrès et des outils qu'elle utilise pour se fixer des objectifs financiers (et les réaliser!). De plus, elle avait quelques astuces pour les nouveaux investisseurs qui veulent se lancer.

Faire les premiers pas

La toute première fois, Djamilla n'a investi que 100 $ – juste assez pour se sentir nerveuse – dans un compte d'épargne libre d'impôt (CELI). « Pendant quelques mois, je vérifiais mon compte tout de suite en me levant pour voir si mon placement de 100 $ avait augmenté ou baissé », raconte-t-elle. C'est ce qui lui a donné le temps d'analyser, d'apprendre et de créer des habitudes à son rythme. Qu'est-ce qu'elle a retenu de plus important? « Au début, investissez de façon aussi délibérée que possible, même avec de petits montants. N'oubliez pas que chaque dollar compte pour atteindre vos objectifs. »

Djamilla croit donc qu'il faut commencer doucement, mais surtout, qu'il faut commencer, tout simplement. « Je pense vraiment que c'est important de prendre l'habitude d'investir. Un placement régulier de 20 $ ou de 50 $ peut vous faire changer d'avis sur ce qui est possible », poursuit-elle.

« Ça ne coûte pas tellement cher de commencer à croire en ses rêves, en son futur moi, mais on ne s'en rend pas compte, la plupart du temps. »

Prendre sa retraite en main

Si Djamilla a commencé par un CELI, elle a ensuite ouvert un régime enregistré d'épargne-retraite (REER) autogéré, profitant de l'occasion que lui offrait son employeur à l'époque. Celui-ci y versait des cotisations égales aux siennes. L'idée qu'une partie de ses placements soit gérée en mode automatique lui plaisait beaucoup. « Je vais garder ce régime même si je ne travaille plus pour cette entreprise, indique-t-elle. J'ai déjà automatisé l'habitude d'épargner pour ma retraite, pour mon avenir. »

Combiner amitié et finances

Djamilla aime parler de placements et de finances, et ses amies le savent. Quand elles n'ont pas pu fêter son anniversaire avec elle en personne à cause de la pandémie, elles ont fait preuve de créativité : elles lui ont offert de l'argent en cadeau, à la condition qu'elle l'investisse au complet. « J'ai adoré. Je me disais “Oui! Vous avez tout compris!", dit-elle en riant. Je suis très heureuse d'être entourée de femmes qui comprennent l'importance de mon parcours d'investissement. »

Le soutien est d'ailleurs réciproque. Au début de chaque année, Djamilla et ses amies planifient leurs finances pour l'année à venir avec des feuilles de calcul que Djamilla crée pour l'occasion. « On s'interroge sur nos priorités, sur nos objectifs. C'est beaucoup plus motivant de faire cet exercice à plusieurs. Sinon, ça peut être un peu lourd. »

En parlant d'objectifs…

« J'aime définir mon intention au début de chaque année : le revenu que je veux recevoir, le montant que je veux investir, et la somme que je veux épargner après avoir atteint mes objectifs de placement », explique Djamilla. Elle prend aussi le temps de réévaluer ses objectifs de cinq et de dix ans. « Le but, c'est de déterminer si mes objectifs sont toujours pertinents », souligne-t-elle. Grâce à cette « feuille de route », Djamilla se sent prête à affronter les fluctuations de revenus et les hauts et les bas inévitables du marché. « Ce sont des choses qui arrivent, quoi. »

Diversifier comme une pro

Comme elle a fondé sa propre entreprise de médias, Djamilla s'identifie aux jeunes de la génération Y qui veulent la flexibilité et la sécurité offertes par des sources de revenus multiples en ces temps incertains. « Les milléniaux n'aiment pas faire une seule chose à la fois. On change d'emploi, on bouge. C'est la même chose dans notre façon d'investir, de gagner et d'épargner de l'argent. » Djamilla se sert des placements pour diversifier ses revenus, mais elle rappelle qu'il existe d'autres moyens de le faire. Par exemple, une activité d'appoint ou même un passe-temps peuvent devenir des sources de revenus supplémentaires. « Mes amies ne font pas que du neuf à cinq. »

^* Djamilla est cliente de RBC Placements en Direct. Elle a été rémunérée pour son témoignage.