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Le potentiel positif de la technologie sur la santé mentale

Rédigé par Jennifer Marron | Publié le 21 octobre 2020

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La perturbation sans précédent provoquée par la pandémie de la COVID-19 a rendu cette période extrêmement difficile pour nous tous.

Les interactions numériques ont remplacé les relations interpersonnelles. Nous ne pouvons plus se rassembler et socialiser à la cafétéria, dans les couloirs et dans les salles de classe. Les activités qui apportent de la joie à nos jeunes ne se déroulent plus du tout comme avant. Cette situation, combinée à de nouveaux sentiments de solitude et de peur du virus, a aggravé la crise de santé mentale qui dure depuis longtemps au pays. Même avant la pandémie, environ 75 % des jeunes aux prises avec des troubles de santé mentale n'avaient pas accès aux soins spécialisés dont ils avaient besoin. Par exemple, les délais d'attente pour la consultation et la thérapie allaient souvent de six mois à un an en Ontario. Ce retard n'a fait qu'empirer ces derniers mois.

Un autre coupable? Nos appareils. La Société canadienne de pédiatrie avance que les élèves du secondaire passent maintenant plus de 7,5 heures par jour devant divers écrans et que 20 % des jeunes âgés de 12 à 17 ans consacrent cinq heures par jour aux médias sociaux seulement.

Il existe des liens évidents entre le temps passé à l'écran et la santé mentale; or, les taux d'anxiété chez les jeunes fracassent des records. Le Dr Murali Doraiswamy, médecin et neuroscientifique de l'Université Duke, qui s'est joint à nous dans le cadre d'un épisode précédent de la série Les innovateurs RBC, affirme que nos cerveaux s'adaptent continuellement aux nouvelles choses que nous faisons, comme utiliser la technologie, et transforment leurs connexions. De nouvelles recherches de l'Université de Calgary montrent que 96 % des personnes de 25 ans et moins déclarent ressentir un niveau de stress modéré ou élevé en raison de la pandémie.

Alors, que pouvons-nous faire pour exploiter de façon positive notre dépendance croissante aux écrans et ainsi améliorer la santé mentale? La COVID-19 nous ayant obligés à adopter – rapidement – le numérique dans de nombreuses sphères de notre vie, il faut maintenant mettre en place un changement durable, mais il y a beaucoup d'éléments à prendre en considération.

« Nous devrions travailler en collaboration », indique Joanna Henderson, psychologue clinicienne et directrice du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto. Nous avons reçu Mme Henderson dans le cadre du plus récent épisode de la série Les innovateurs RBC, qui explore les risques et les avantages potentiels de l'emprise de plus en plus importante que la technologie a sur nous depuis le début de la pandémie.

Selon elle, le simple fait d'offrir des séances de consultation sur Zoom ne suffit pas.

« Cela ne se résume pas à offrir les services que nous proposions en personne par l'intermédiaire d'une interface technologique », explique-t-elle. Il convient plutôt de tirer parti des technologies que les jeunes utilisent déjà pour créer de nouveaux types de services qui leur sont destinés et leur apportent le soutien dont ils ont besoin.

Les utilisateurs doivent toutefois être prudents : il existe des milliers d'applis de « santé et mieux-être » problématiques, dont aucune ne devrait être considérée comme une solution unique. Il y a « probablement autour de 50 000 » applis liées aux soins de santé sur le marché, nous confie Yuri Quintana, chef de la division de l'informatique clinique du Beth Israel Deaconess Medical Center et professeur adjoint de médecine à la Harvard Medical School. Beaucoup d'entre elles ne sont pas utilisées, et cela s'explique en partie par le fait que le style, le contenu et le mode de connexion des utilisateurs n'ont pas été bien conçus ou évalués.

M. Quintana est d'avis qu'une approche mixte fonctionne mieux, notant au passage que les gens présentent des besoins variés et peuvent bénéficier d'une combinaison d'outils adaptés (applis, télésanté, services en personne). D'après lui, il s'agit de créer de nouveaux modèles différents et pour cela, il faut comprendre comment mettre à profit les services virtuels dans le cadre d'une démarche globale.

« Je crois que l'un des défis que les fournisseurs devront relever est de trouver la bonne combinaison de services, reposant à la fois sur la technologie et les interactions en personne, pour divers individus à diverses étapes de leur vie, dit M. Quintana. Une partie de ce que nous devons faire maintenant, c'est de développer la recherche afin de déterminer quels types de technologie sont appropriés pour quels types d'individus et de situations. »

« Cette pandémie de COVID-19 a vraiment entraîné une prise de conscience quant à la nécessité de rendre les services plus accessibles à tous », conclut-il.

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