Neuf façons simples de protéger votre identité
Rédigé par Lisa Rostoks | Publié le 16 janvier 2018
Rédigé par Lisa Rostoks | Publié le 16 janvier 2018
Il y a quelques années, l'un de mes amis a eu une désagréable surprise : un appel d'une agence de recouvrement le menaçant de poursuites s'il ne remboursait pas immédiatement un montant exigé. La dette en question avait été contractée au moyen d'une carte de crédit que mon ami n'avait jamais possédée. En rappelant l'agence pour contester la demande, mon ami a compris ce qui s'était passé. Quelqu'un avait utilisé ses renseignements personnels pour obtenir frauduleusement une carte de crédit. Les autorités croient que le fraudeur a usurpé son identité après avoir volé du courrier qui lui était destiné.
Sécurité publique Canada a publié en 2017 les résultats d'un sondage mené auprès de plus de 2 000 utilisateurs d'Internet – résultats qui indiquent que 5 % des répondants ont été victimes d'un vol d'identité en 2016 (contre 2 % en 2011). De même, lors d'une enquête sur la fraude réalisée en 2017 par les Comptables professionnels agréés du Canada, 32 % des répondants ont déclaré avoir déjà été victimes d'une fraude financière. Ces chiffres sont d'autant plus troublants que le Bureau de la concurrence estime que les fraudes signalées aux autorités ne représentent qu'environ 5 % du total – ce qui complique le travail des organismes chargés de l'application de la loi qui tentent de traquer les auteurs des fraudes et d'alerter le public au sujet des menaces qui se posent. On comprend aussi, par conséquent, qu'il soit difficile d'établir précisément ce que coûte le vol d'identité.
Imaginez le désarroi d'une personne qui paie toujours ses factures à temps, mais à qui l'on refuse un prêt hypothécaire parce que quelqu'un a accumulé des frais de retard sur un compte à son nom dont elle ignorait l'existence. Les victimes d'un vol d'identité doivent consacrer temps et argent à faire annuler les dettes contractées par les fraudeurs et à faire rétablir leur cote de solvabilité.
Mais tout n'est pas noir dans ce tableau, car on peut réduire les risques en faisant de la prévention une habitude.
1. Protégez vos renseignements personnels comme s'il s'agissait d'argent comptant. Réfléchissez avant de révéler votre adresse ou un numéro de compte. Connaissez-vous la personne ou l'entreprise et la jugez-vous digne de confiance? N'hésitez pas à demander pourquoi on vous demande cette information, comment elle sera utilisée et qui y aura accès.
2. N'oubliez pas le courrier traditionnel. Malgré l'importance croissante des communications en ligne, le courrier traditionnel demeure une cible pour les voleurs d'identité. Mon ami a payé cher pour l'apprendre. Ramassez votre courrier tous les jours et faites-le réacheminer si vous changez d'adresse.
3. Ne laissez pas de traces. Pour vous débarrasser de reçus, de factures ou d'autres documents portant des renseignements à votre sujet, le mieux est de les déchiqueter ou de les détruire de façon à les rendre impossibles à reconstituer.
4. L'art du mot de passe. Face à la menace croissante du piratage numérique, il est essentiel d'utiliser des mots de passe sécuritaires. Changez les vôtres fréquemment et rendez-les difficiles à déchiffrer en combinant des lettres, des chiffres et des symboles.
5. Restez maître de votre expérience en ligne. Prenez le temps de personnaliser les paramètres de confidentialité des sites de médias sociaux afin de rester maître de ce que les autres voient à votre sujet et de surveiller les publications et les photos où vous pourriez être identifié. Mais ne vous arrêtez pas là! Passez en revue les paramètres de vos appareils mobiles et de vos applis – et rappelez-vous que chaque mise à jour d'un logiciel peut en modifier les paramètres de confidentialité ou rétablir les options par défaut. Soyez vigilant. Ne dévoilez que les renseignements personnels absolument nécessaires, et ne révélez en aucun cas vos mots de passe ou des renseignements au sujet de vos comptes.
6. Téléchargez en toute discrétion. Protégez vos ordinateurs en y installant la version la plus récente d'un filtre antipourriel, d'un antivirus et d'un coupe-feu. Choisissez soigneusement ce que vous téléchargez, ainsi que les sources de téléchargement. Avant de cliquer sur un lien, vous pouvez le survoler avec votre curseur pour voir l'URL au complet – et ainsi savoir exactement où mène ce lien. Par ailleurs, mieux vaut éviter d'effectuer des opérations ou de communiquer des renseignements personnels par l'intermédiaire de réseaux sans fil publics, en raison des risques qu'ils présentent. Si vous entrez des renseignements sensibles comme des mots de passe ou des renseignements financiers, vérifiez la barre d'adresse afin de vous assurer que les lettres « http » y sont suivies de la lettre « s ». Ce « s » (première lettre du mot sécurité) vous indique que les renseignements sont chiffrés avant d'être transmis.
7. Cliquez avec prudence. Si vous recevez par courriel une offre qui vous semble trop belle pour être vraie... c'est sans doute le cas. De même, la prudence s'impose si vous recevez une alerte au sujet d'un compte qui aurait été compromis – accompagnée d'une solution « simple » consistant à cliquer sur un lien ou à entrer votre mot de passe. Méfiez-vous des courriels frauduleux qui visent à vous soutirer des renseignements personnels. Vérifiez attentivement si les courriels contiennent des fautes d'orthographe ou proviennent d'une adresse peu plausible pour le type d'organisation censée les avoir expédiés.
8. Faites le ménage de votre portefeuille. Il vaut souvent mieux n'emporter que le minimum dans son portefeuille. Par exemple, laissez à la maison, en lieu sûr, les documents comme votre certificat de naissance ou votre carte d'assurance sociale. Mémorisez vos numéros d'identification personnels (NIP) plutôt que de les noter pas dans votre portefeuille.
9. Surveillez l'historique de vos opérations. Examinez vos relevés financiers afin de vous assurer qu'aucune opération non autorisée n'y est indiquée. Si vous voyez une opération douteuse, signalez-la immédiatement à votre institution financière ou à la société émettrice de votre carte de credit.
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