Bon voyage! Investir pour des vacances de rêve
Rédigé par Anne Easton | Publié le 8 avril 2017
Rédigé par Anne Easton | Publié le 8 avril 2017
Il y a de cela plusieurs années, j'ai fait le voyage de ma vie, un voyage qui n'avait rien à voir avec les évasions de fin de semaine au chalet de mes amis l'été ou les vacances en Europe quand je déniche un vol à rabais. Non. Cette fois-là, j'ai passé quatre mois dans le Sud-Est de l'Asie — en Thaïlande, au Cambodge, au Vietnam et au Laos. J'ai séjourné un mois dans chacun de ces pays. J'ai fait un face-à-face avec un requin-tigre pendant une plongée au-dessus d'un magnifique récif arc-en-ciel. Au gré de mes déambulations dans les ruelles étroites des villes, j'ai découvert des soupes aux nouilles délicieusement parfumées. J'ai aussi été joyeusement interpellée par des écoliers en uniforme alors que je faisais du vélo sur une route de campagne.
J'ai dû injecter une bonne dose d'organisation et d'épargne dans ce voyage de rêve, mais les souvenirs impérissables que j'en garde valent amplement les efforts investis. Pour réaliser mon projet, j'ai dû faire un peu d'introspection (qu'est-ce que je cherchais, au fait?) et adopter de bonnes habitudes. Voici les principaux moyens que j'ai pris pour atteindre mon objectif :
Je me suis tout d'abord demandé ce que je voulais retirer de cette expérience. Comme en toutes choses, il faut savoir où l'on va pour pouvoir s'y rendre. J'étais avide de découvrir le monde, donc j'ai commencé par déterminer ma destination. Je voulais aller dans un endroit où je n'avais jamais mis les pieds, où le coût de la vie était bas et où je mangerais bien. L'Asie du Sud-Est, avec son hébergement bon marché et sa bouffe de rue fantastique, était l'endroit parfait. J'avais choisi ma destination : je pouvais dès lors évaluer le montant que je devrais épargner pour lézarder sur de magnifiques plages cet hiver au lieu de le passer à pelleter ici. Une fois ces éléments de base établis, j'ai demandé à des personnes qui ont fait ce genre de voyage de me parler de leur expérience. Ces témoignages concrets m'ont beaucoup aidée à me faire une idée plus claire de ce que je voulais.
Quand on planifie un voyage, tout comme quand on investit ou qu'on se bâtit un plan d'épargne, il faut se connaître. A-t-on l'esprit aventurier ou est-on plutôt du genre à paresser au bord d'une piscine? Quel degré de risque est-on prêt à assumer? Quel est notre horizon temporel? Une fois qu'on a répondu à certaines de ces questions, on peut commencer à se fixer des objectifs et à se créer un plan d'investissement (ou de voyage!).
Comme la plupart des gens, je n'avais pas les moyens de partir en vacances pendant quatre mois sur-le-champ. Je savais que je devrais épargner suffisamment pour couvrir le coût du voyage et suppléer au manque à gagner. Par conséquent, je devais me fixer des objectifs réalistes et une voie à suivre pour les atteindre. Je me suis fait un budget de voyage et j'ai déterminé l'ampleur de l'épargne supplémentaire qui me permettrait de survivre au tarissement de mes paies pendant quatre mois. En fait, il en va des projets de voyage comme de l'investissement : il est essentiel de se fixer des objectifs et d'évaluer périodiquement ses progrès. Bien sûr, certains projets d'épargne sont associés à des objectifs à plus long terme que des vacances. Selon votre échéancier, il peut donc être important de choisir le bon type de compte.
Pour atteindre mes objectifs d'épargne en vue de mon voyage, j'ai misé sur le principe consistant à toujours me payer en premier. Chaque fois que je recevais une paie, un certain pourcentage était automatiquement viré dans un compte d'épargne. J'épargnais donc sans trop y penser. Bien sûr, il m'est arrivé d'avoir envie de piger dans ce compte, mais j'essayais alors de me concentrer sur tout ce que ces économies me permettraient de faire : me délecter de délicieux riz collant à la mangue et de plats de cari vert épicé, ou encore acheter de splendides tissus colorés dans les marchés.
Les cotisations préautorisées nous aident à investir dans des projets personnels plutôt que de se laisser tenter par des achats impulsifs (ou de payer les factures courantes). Et comme le tout est automatisé, aucun risque de sauter un virement de temps à autre.
Mon voyage en Asie du Sud-Est a été l'une des plus belles expériences de ma vie. La discipline dont j'ai dû faire preuve pour planifier mon voyage et épargner en vue de celui-ci a largement valu la peine. Pour l'heure, je n'envisage pas de prendre un autre congé sabbatique de quatre mois : je me concentre sur des objectifs à plus long terme. Cela dit, je sais désormais que je suis capable de suivre un plan pour investir dans mes rêves de voyage.
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