Vérification des faits – Guide sur la mésinformation
Rédigé par Mary Levitski | Publié le 14 juillet 2020
Rédigé par Mary Levitski | Publié le 14 juillet 2020
Il y a huit ans, quand je travaillais pour Varsity, mon journal universitaire, j'ai eu l'occasion d'entendre Cynthia Brouse, auteure primée de Before the Fact, parler de sa longue carrière de vérificatrice de faits.
Depuis, je n'ai plus regardé les faits de la même façon.
Cette auteure m'a amenée à embrasser la profession de vérificatrice de faits, et surtout, à tout remettre en question, aussi bien au travail que dans ma vie privée. Je vous recommande vivement de faire la même chose.
Si vous avez des doutes au sujet ce que je viens d'écrire, je vous invite à lire ce qui suit :
Le problème avec la mésinformation, c'est qu'elle ressemble beaucoup à la réalité. Plus les « faits imités » semblent authentiques, plus nous sommes portés à les croire sans les mettre en doute. Et il existe tellement de faits! En cette ère de l'information sur demande, nous sommes bombardés à longueur de journée de ce qui s'apparente à des faits. De nos jours, il se passe tellement de choses dans les nouvelles qu'il est urgent de vérifier ce qui est présenté. Comment? J'attendais cette question!
1. Allez directement à la source
Si possible, cherchez la source initiale. Cela peut vouloir dire qu'il faut trouver le communiqué d'origine sur le site Web d'une société (plutôt que de se contenter d'un article sur une récente annonce qui soulève bien des questions), chercher l'étude dont est tirée la nouvelle de dernière heure (surprise, on se rend compte que manger du chocolat n'a pas tout à fait le même effet que ce qu'ils disaient), ou aller lire le tweet d'une personnalité de premier plan sur son propre fil Twitter (plutôt que d'enregistrer machinalement un mème sur le sujet).
2. Au besoin, choisissons l'option la plus probable
Il vaut mieux circonscrire nos recherches quand on ne peut pas se rendre directement à la source. Par exemple, ne cherchons pas des renseignements sur Eyebrow, Saskatchewan (oui, j'ai vérifié, cet endroit existe) dans un journal national; cherchons plutôt dans un journal local, ou mieux encore, sur le babillard du site Web du village d'Eyebrow (ce babillard existe, j'ai vérifié). Nous pouvons aussi comparer l'information que nous avons à celle de diverses sources fiables (le mot-clé à retenir ici est « fiable »).
3. Cerner le contexte
Il est important de garder un esprit critique, même lorsqu'on est convaincu qu'une information est conforme aux faits. Qu'il s'agisse de mots ou de statistiques, toute information hors contexte peut être mal interprétée. Par exemple, si vous lisez que le cours d'une action a chuté, informez-vous davantage sur cette nouvelle pour mieux en comprendre le sens. La chute de l'action est peut-être de nature cyclique ou peut résulter d'un événement externe. Il en va de même pour une occasion de placement exceptionnelle : qu'est-ce qui fait que l'action prend autant de valeur?
Vous cherchez un raccourci? C'est compréhensible, puisque la plupart d'entre nous n'ont pas le temps de passer des heures à vérifier un seul fait. (Croyez-moi, même si on est payé pour le faire, ce n'est pas toujours amusant.) La bonne nouvelle, c'est qu'une ressource externe peut s'occuper de cette tâche pour vous. Tous les contenus ne sont pas identiques. Assurez-vous de choisir les bons réseaux pour vous informer. Par exemple, j'ai un faible pour les baladodiffusions qui se terminent par des déclarations comme « l'information de cet épisode a été vérifiée par telle personne. » On peut aussi consulter d'autres ressources de vérification d'information indépendantes comme Snopes. La mauvaise nouvelle, c'est que même votre esprit critique pourrait vous faire passer à côté de la réalité. Comme tout être humain, chaque écrivain a un parti pris, même si son opinion est parfaitement conforme à la vôtre. C'est pourquoi les analystes du marché indiquent s'ils détiennent des parts d'un placement dont ils ont parlé.
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